compléments
: JUIFS DE FRANCE et
d'ailleurs
Historia n°
87 de janvier 2004 est consacré aux Français:
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p. l7: (Marie-Françoise Basiez) "la
plus ancienne de ces lampes (avec menorah) dans une cabane gauloise à Orgon, au
sud d'Avignon, remonte à la fin du 1er siècle" ..." à
partir du 3e s. ...entre Bordeaux[1]
et Cognac" – p. 18: "à Narbonne en 472 ... à
Clermont-Ferrand, synagogue démolie en 525 dans une émeute.... à Macon[2]
et
Chalon s/Saône au début du 6e s...... Bourges, Tours, Orléans,
Paris au 6e .. .en 589, les Juifs d'Orléans accueillent
le roi Gontran en chantant des hymnes en hébreu... ..la plus ancienne épitaphe
juive du 2e ou 3e s. à Antibes, une autre à Vienne au 6e
;
" - p. 19: Priscus, grand marchand, fournit la cour de Chilpéric,
frappe sa propre monnaie à Maçon, meurt assassiné. Un code romain de 415
autorise les Juifs d'Occident, contrairement à ceux de Byzance, à posséder
des esclaves.
-
p.20 (Jean Chelini): à l'époque de Charlemagne, " témoignages
datés de présence
à Aix-la-Chapelle, Bordeaux, Worms, Soissons, Augsbourg, Pavie, Ravenne, Rome
peut-être.. mentions plus nombreuses: ...Lyon, Chalon-sur-Saône, Macon, Vienne,
Arles et Narbonne. Lyon, Macon, Narbonne, agricoles, adonnés aux travaux
des champs"
-
p.
29
explication de l'absence de traces à Saintes: vPoitou et
Saintonge deviennent
un laboratoire pour tester les nouvelles mesures (de
spoliation) imaginées par les agents royaux (de Philippe le Bel) Mais
le rendement se tarit, en Languedoc notamment, car les ressources des juifs
s'amenuisent "
-
p. 32 (Bernard Vogler ): "au 16e s. l'Alsace
compte en tout et pour tout entre 100 et 120 familles juives..... En Lorraine,
à Metz, nombre limité à 8 ménages
par Henri III... 2 000 en 1717"..
..."en Hte-Alsace, expulsés par les Habsbourg en 1574".
Après l'annexion à la France, "en 1674, l'intendant La Grange
accorde aux Juifs d'Alsace les mêmes privilèges qu'à Metz" (où Louis XIV les protégea
de la haine des marchands messins)
Ce numéro contient
des renseignements précieux. Aucun ne contredit
mes hypothèses qui font si bien comprendre le passé que je m'en tiens à ce
qu'écrivait un savant: Tant qu'une hypothèse explique
l'essentiel d'un phénomène, on doit s'y tenir jusqu'à ce que des éléments
concrets viennent la démolir. Les Juifs ont été des bienfaiteurs méconnus,
calomniés, dépouillés et torturés de la façon la plus vile et la plus
sauvage pendant des siècles. A l'historien qui s'étonna de mon "étrange
obsession de voir des Juifs partout", je reproche "l'étrange
aveuglement de ne les voir nulle part" On réprouve les gouvernants
d'Israël, mais les avanies des Palestiniens sont broutilles en regard de celles
que leurs pères ont fait subir aux Juifs. Tant qu'ils ne l'auront pas reconnu,
et on en est très loin, la situation ne pourra s'améliorer. A lire le Coran,
on comprend qu'il exerce surtout sa mansuétude sur musulmans mâles et propriétaires.
Les autres ayant urgent intérêt à se convertir, être riches et du sexe
favorisé par Dieu.
D'après les monnaies frappées par les révoltés,
"la révolte dura au moins trois années pleines, depuis le printemps
132 jusqu'en septembre 135"…"Les
historiens sont maintenant persuadés qu'une légion entière, la XXe
Deiotariana, envoyée d'Egypte (5 000 hommes) fut complètement décimée,
elle disparaît de la documentation sans que les auteurs anciens ne donnent la
moindre explication..... Julius Severus constitua un corps en prélevant les
meilleurs éléments de 7 légions"
La répression fut plus terrible qu'en 66/73 et les Juifs devinrent
minoritaires dans toute la Palestine, y compris
dans les zones n'ayant pas participé à la révolte. Selon Dion Cassius, 985
villages détruits, 580 000 Juifs morts au combat, un nombre incalculable morts
de faim ou vendus comme esclaves. Cette révolte marque l'abandon définitif du
judaïsme sacrificiel pour le judaïsme rabbinique. En
134,les Romains débaptisent la Judaea en Syria-Palaestina". Cet
article donne en outre un renseignement sur les Galates, car Déjotar, crois-je me
souvenir, était un rix Galate prisonnier des Romains et condamné à mourir de
faim. Son épouse, qui avait l'autorisation
de le visiter, lui permit de survivre en lui donnant le sein. Il me semble que
la Deiotariana a dû compter nombre de Galates, et que si on ne la
reconstitua pas, c'est par punition. Déroute, désertion, mutinerie ? Ce maigre
renseignement est néanmoins précieux, car après leur conquête par Auguste,
les Galates sont très rarement mentionnés, sauf la célèbre épître de
St-Paul et la trop brève mention de St Jérôme qui s'étonne, vers 380, de les
entendre parler le même gaulois qu'à Trèves.. Si les légionnaires galates
eurent des aïeux judaïsants, peut-être est-ce l'explication du silence épais
qui entoure la Galatie après Auguste.
Vermisseau ignare, je me borne à constater
que ces personnes ont bien des traits de ressemblance avec ce qu'on sait
de Kubaba > Cybèle > Artémis, elle-même ayant prêté bien de ses fêtes
et attributs aux cultes de la déesse-mère Marie, comme son fils Attis >
Adonis en a fourni à celui de Jésus.
L'illustration suivante semble une réincarnation
actuelle de cette multimillénaire entité.
Je vous prie d'excuser la mauvaise qualité
de mon travail d'amateur