Les
Ogres du lac Balaton
Magyars: La
route des Varègues aux Grecs a coupé la Khazarie en deux ou trois. Les Magyars
étaient alors stationnés en Lébédie (Etelköz) qu'on place entre Doniets et
Dniepr, au nord de la Crimée. Des Khazars et
Comanes les rejoignirent. (dienes
9): Au début du 9esiècle, ils prirent une part active à la résistance
provoquée par les tentatives de conversion au judaïsme, suivie d'une
guerre civile en Khazarie. La conséquence en fut qu'autour de 830, les tribus
magyares conquirent leur indépendance et lorsque le soulèvement fut réprimé,
3 tribus khazares révoltées se joignirent à elles. De ces résidus constitués
en partie d'éléments ethniques kvarezmiens, alains, et bulgaro-turcs, les
Magyars organisèrent leur 8e tribu, appelée "Kabars", révoltés.
Le spécialiste du karaïsme, szysman, n'en parle qu'ainsi: Le khan khazar Obadiah se
convertit au judaïsme rabbinique en 880, les Kabars et la Crimée restant fidèles
au karaïsme. Je me demande si ce
fut une révolte, car à cette époque, Varègues
et Byzantins devaient mener un
certain travail anti-khazar et s'il y avait eu vraiment révolte, il y aurait eu
rupture. Or, il semble que les Magyars comme la Crimée continuèrent leurs
relations avec la Khazarie. En effet, en 960,
selon "the world history of the
Jewish people" vol II, page 46: "Hasdai Ibn Shaprut was in touch with the Jews in Hungary, and in his
famous letter to the king of Khazars (Joseph) suggested that communication between them should be despatched by this
channel[1] La tolérance hongroise
envers Juifs et Khazars persista jusqu'en 1300, pendant toute la dynastie
arpadienne, malgré la rage de l'Eglise. Alliés des Byzantins à la fin du 9e s. (dienes 10) Ils prélèvent
un tribut sur les Slaves de l'est, et les relations entre Varègues et Byzance
par le Dniepr. (ibidem 10):
combattant les Bulgares (à la demande de Byzance) "la guerre terminée, les Bulgares animés d'un esprit de vengeance excitèrent
contre eux le peuple des Petchénègues ... choisissant un moment où l'armée
était loin, occupée sans doute à ravager les Karpates, ils foncèrent des
deux côtés sur les campements d'Etelköz" Découvrant que Petchénègues
et Bulgares ont anéanti leurs villages, ils émigrent vers l'ouest, conduits
par le duc kabar Arpad. Pour (bergl
16), Porphyrogénète ne mentionne pas de révolte anti-khazare, et, dès 830,
les Magyars avaient commencé à s'installer au Siebenburg (future frontière
autrichienne) où de nombreux lieux-dits conservent des noms à l'air hébraïque.
Serait-ce là l'origine de la légende (?) du 12e
siècle des 22 rois juifs d'Autriche ? Citée par (mieses
passim) qui s'étonne d'une telle
histoire qui fournit une liste de ces rois, avec des noms à consonance
"asiatique", dates et lieux de sépulture, précisions inattendues
dans une légende, surtout chez des moines habituellement moins enclins à
flatter les Juifs qu'à taire ou effacer leurs traces.. Or, si la première
mention de l'Ostarikki (Autriche) date
de 1010, les Hongrois n'en partent qu'en 1070. Si des "vice-rois"
Kabars ont gouverné cette province depuis 830, 22 en 240 ans, c'est
plausible.
(koestler
212): En 896, "L'Autriche fut sous
domination hongroise à l'est de l'Enns" soit jusqu'à Linz. Ils s'en
retirent lentement de 976 à 1070. Y eut-il des Juifs ? Aucun document avant
1074, où ils sont mentionnés notamment à Judenburg, sauf les édits douaniers
de Passau et Raffelstetten en 903. (EJ in "Austria"):
"Raffenstatten customs ordinance
(c..903-06) among traders paying toll on slaves and merchandise[2].
Je n'ai pas trouvé ce Raffelstetten sur mes cartes,
il semble se situer entre Linz et Passau. (EJ
in "Bavaria"): "first
mention in Passau toll regulations in 906.... settlement
connected with trade routes to Hungary, Southern Russia" (En 906, la Russie du sud, c'était l'empire
Khazar) (dienes
45 à 47): "Vers 965, à la foire de
Prague, les marchands hongrois, parmi lesquels des musulmans et des Juifs achetèrent
pour leurs produits de l'or byzantin et des esclaves, de l'étain et des
fourrures, selon Ibrahim ibn Yakûb... Une fois établis, les Magyars continuèrent
leurs relations traditionnelles avec l'Orient " (curieux, des fourrures
venues d'Orient). L. Niederlé (je n'ai malheureusement pas noté l'ouvrage)
relate, lui, qu'Ibn Yakûb parle de Russes, Slaves, Juifs et Turcs, de farine,
étain, fourrures, selles, brides et boucliers, mais pas d'esclaves ni de
Hongrois. Notons que ces Russes sont sans doute des Varègues, suédois, c'est
peut-être une explication des ressemblances entre armes vikings et hongroises
notées par boyer dont j'ai parlé plus haut.
(musset
280): D'après Otto de Freising, qui traversa l'Alföld en 1147, à l'est du
Danube, les Hongrois vivaient encore en nomades, alors que l'ouest, l'ancienne
Pannonie gallo-romaine (ibidem 79)
"avait commencé à s'intégrer à la
civilisation européenne " Le duc Geza épousa la princesse Giselle de
Bavière en 972 et contracta avec ce
pays une durable alliance, des chevaliers vinrent moderniser son armée. Son
fils Vajk se convertit vers l'an mil et devient St-Itszvan (Etienne) 1er
Ce qui n'empêcha pas une grande révolte
païenne en 1049.
Selon (EJ in "Hungary")
les Juifs venant d'Allemagne, Bohême et Moravie ne s'y installent qu'à la fin
du 11e siècle. Je veux bien, mais qui a donc transmis les lettres
d'Ibn Shaprut ? (fejtö
32): "La première information contrôlable
date de 1050 ... des commerçants de Ratisbonne revenant d'Esztergom... y ont
trouvé une communauté assez nombreuse, bien organisée, disposant d'une
synagogue et d'un tribunal autonome".
(doaherd 288): "Au
Xe s. le commerce avec les pays au –delà de l'Elbe était surtout aux mains
des Juifs... à cette époque, les juifs de Mayence importaient des fourrures de
Russie et de Pologne.... relations d'affaires avec leurs coreligionnaires de
Cracovie, de Russie et de Hongrie, qui leur fournissaient des esclaves "
(dienes
59): au 10e s. à Ellend "Dans
le cimetière.... près de Pecs, on a même découvert des bagues ... gravées
de caractères hébreux. Elles proviennent sans doute de l'atelier du chef juif
du groupe militaire d'origine khvarezmienne (village Kozàr) qui y avait été
établi pour protéger la résidence princière". En "langue de
bois soviétique", ça veut dire qu'il y avait des guerriers Khazars juifs
en Hongrie au 10e s. Et je me demande comment on sait qu'ils sont
"de provenance khvarezmienne". Passeports ? Comme ce "kozàr"
pour "khazar", alors que j'ai lu que ça se disait "Huszar"
(hussard). (EJ in Hungary): en 1092, le concile de Szabolcs
"prohibited the purchase of slaves
and marriage between Christian and Jews ... King Coloman protected the Jews at the end of the 11th century[3]
Plus exactement, il laissa passer Godefroy de Bouillon sous haute surveillance,
car, 4 mois plus tôt, Gautier-sans-Avoir, Pierre l'Ermite et leur bande avaient
pillé et massacré les Hongrois, Juifs ou non, avant leur expulsion manu militari. C'est sans doute pourquoi "Calmann" fut un
prénom juif assez courant.
L'ascension
sociale des Hongrois juifs est rapide et remarquable. (EJ) cite la Bulle d'Or de
1222 qui leur interdit certaines charges et titres de noblesse. (koestler 234): "Un
rapport au pape par l'archevêque hongrois Robert de Grain en 1229 déplorait
que beaucoup de chrétiennes épousassent des juifs et qu'en peu d'années, des
milliers de chrétiens fussent perdus pour l'Eglise"
(HJP 479): Frédéric 1er donne en 1182 à
Ratisbonne la première charte précisant les droits des Juifs. Alors que Français,
Anglais et Allemands juifs étaient alors persécutés: En 1190 (barnavi
98) le rabbin Yom Tov de Joigny mène les Juifs
d'York à la Clifford's tower, où ils se donnent mutuellement la mort pour échapper
aux convertisseurs croisés. Ainsi, leur situation empire à l'Ouest tandis que
Frédéric II d'Autriche en 1238, Bela IV de Hongrie en 1251, Ottokar II de
Pologne en 1254 accordent des Chartes garantissant
leurs droits. C'est pourtant à ces époques que les Mongols avec leurs
canons vont conquérir la Chine des Kin (1211),
le Khorezm (1225), la Perse
(1241) et la Rous (1245). Je n'ose penser qu'il puisse y avoir une corrélation,
par exemple, l'espoir d'une réouverture d'une route de la Soie non islamique.
l'épopée
absurde
A peine arrivés en Pannonie, les Magyars montent des
expéditions tous azimuts. Chaque printemps, jusqu'en 955, ils se rassemblent près
du lac Balaton et partent parfois très loin, jusqu'à Brème, Otrante,
Barcelone, Constantinople, Nantes (voir la Chronologie in fine). Les films épiques montrent galops et chevauchées,
oubliant de vils détails tels que picotin, étrille, harnais... Même hongrois,
un cheval doit pouvoir brouter et dormir. Ces raids lointains impliquent
armuriers, fléchiers, fourriers, charrons et forgerons, les textes parlent de
chariots chargés de butin, de flèches et de canots de cuir. (dienes passim)
expose les preuves d'un habile artisanat .
(koestler
125) suppose que les Kabars furent les "ogres", les Magyars étant
plus pacifiques. Décimés par leurs expéditions incessantes, ils auraient
disparu peu à peu. Ce que confirme (musset
279) de fait les Magyars ne furent à aucun degré un peuple conquérant ou
colonisateur. Leurs succès sont attribués au petit arc de corne à double
courbure, maniable et puissant, portant deux fois plus loin que l'arc byzantin,
et à leur rapidité (gibbon
LV, 516): and such was their Scythian
speed that in a single day, a circuit of 50 miles was stripped[4]
Pourtant des cavaliers m'ont dit qu'aucun cheval non ferré, même chaussé d'hipposandales
n'aurait pu le faire. Or (dienes
passim ) parle de tombes avec
étriers et selle rigide, mais sans fer à cheval. Les récupéraient-ils en négligeant
selle et étriers ? douteux. Le même s'interroge: aucune trace des objets pillés
à foison, peu de trésors, sinon des sabretaches en argent et nulle trace
d'incendies dans les régions "ravagées". Alors, pourquoi ces raids ?
(musset 76): En 60 ans, 33 incursions homologuées, aucune conquête,
butin introuvable, pas la moindre destruction avérée. Pour dienes, tout le butin était refondu et travaillé en
sabretaches, gros risques et maigre profit. Bien sûr, esclaves et bétail, mais
comme les villes étaient imprenables, fermières, vaches et nonnes durent se
raréfier, se réfugiant en ville à la moindre alerte. Grâce à la peur qu'ils
inspirèrent, l'Europe se couvrira de châteaux-forts. (musset 72) s'étonne de l'exactitude de leurs informations
qui les faisait arriver aux moments propices: troubles, dissensions, discordes.
Informés par qui ? Comment ? Pourtant, selon lui, ils refusèrent de se faire
acheter par des seigneurs locaux contre leurs adversaires. Remarquons que les
villes dont ils ont razzié les environs sont toutes mentionnées très tôt
pour une présence juive avant le 12e siècle. Quant aux monastères
pillés (Altaich, Ellwangen, Fulda, Hirsau, Passau, Saint-Gall, Wurzburg) ils
furent aussi prisons, entre autres pour enfants juifs. Les Magyars ont fui d'Etelköz
convaincus que leurs familles avaient été massacrées par des chrétiens ou
leurs alliés. Ces raids étaient-ils façon de se venger et remplacer femmes et
enfants assassinés ? La chose fut courante. Pas à ce point.
Ces convois de femmes esclaves posent des questions.
Normands en Neustrie, Bulgares en Thrace comme Wisigoths en Espagne ont abandonné
leur langue en une ou deux générations, car ils s'empressaient d'épouser
leurs captives et repartaient guerroyer. Laissées avec leurs consœurs
d'infortune et leurs gosses, elles les élevaient dans l'unique langue qu'elles
connussent. Voilà pourquoi seuls de rares vocables norses surnagent en normand
et le bulgare est une langue slave. D'autres agirent différemment gibbon parle de langues coupées pour ne pas contaminer les
rejetons. Bien qu'à Topkapi, des gravures anciennes montrent des Turks à l'air
mongol, les Turcs actuels seraient "méditerranéens" mais leur langue
est restée très touranienne (avec nombreux emprunts arabes).
Mais le hongrois ? Eh bien, il y a fort peu de traces
occidentales, selon (lot,
passim) environ 10 % de mots slaves et selon Koestler 10% de
khazars. "Logiquement", allemand et italien devraient pulluler. De même
dienes reconnaît aisément les très rares tombes
d'esclaves: sans bijoux ni armes, os malingres et friables.
(vendryes
304): chez les Juifs allemands, les hommes saluent leur épouse en hébreu, elle
répond en "judéo-allemand". Si c'est vrai, supposons des parents
"hébréophones"; leurs filles hébraïsantes n'auraient pas besoin
d'un jargon. Sauf si l'épouse a été élevée par une maman non-hébréophone.
Alors, rêvons: Le mari est sur les routes; supposons-le hébréophone ou
khazarophone ayant épousé par amour, pitié ou faute de mieux des
germanophones ou ex-hébréophones ayant oublié l'hébreu au couvent... La
polygamie ne sera abolie qu'au 11e s. par Gershon de Mayence, chez
les Juifs d'Occident. Le mari toujours par monts et par vaux, les épouses
restent avec leurs gosses. Un parler moyen se construit, mêlant l'hébreu aux
divers dialectes des diverses mères. Or, chez les Juifs, seuls les garçons
allaient à la yeshiva ou au kheyder
apprendre le loshn koydesh (la langue
sacrée, l'hébreu) Les filles du ménage parleront donc un mameloshn (langue des mamans) avec quelques mots hébreux, alors que
les garçons parleront hébreu avec quelques mots de mameloshn [nom yiddish du
yiddish, formé de "mame", maman celtique et "loshn",
langage (lashon en hébreu "correct")] Quelques mots yiddish peuvent
s'expliquer ainsi, comme poyerim
(paysans) ou l'on voit l'Allemand "Bauer"
prononcé à la bavaroise "poyer" affublé d'un pluriel hébreu.
Un tel processus est impossible en Chrétienté, l'Eglise
n'admet pas que des chrétiennes changent de religion, vivent captives de
non-chrétiens ou les épousent. Les futures Pologne et Ukraine convenaient, car
païennes, mais il n'y a qu'à Prague, Kief et Cracovie que des Juifs sont
signalés. En Hongrie, on l'a vu, l'Eglise s'en indignait.
(musset
80): "Malgré sa conversion, la
Hongrie resta par sa langue et sa civilisation un pays coupé de l'Europe. Ses
rois l'entourèrent d'un glacis fortifié (gyepü)
dont les Croisés purent à plusieurs reprises éprouver la solide
organisation. L'assimilation à l'Europe chrétienne commença par l'ouest ...
au 12e s. elle avait à peine atteint l'Alföld (est du Danube) lors de l'arrivée des Mongols au milieu du 13e siècle"
koestler doute que les Juifs polonais descendent de Juifs allemands: Il ne
trouve pas trace d'exils dans les documents, sauf de quelques kilomètres, car même
expulsés, ils étaient source d'impôts. Pourtant, il est certain que des
marchands, juifs ou non, ont convoyé des milliers d'esclaves vers Cordoue ou
Bagdad. Or, la Bible (Dt 21,13) comme le Talmud leur enjoignaient de les épouser
pour leur épargner misère et déshonneur. Ces converties (ou rescapées) ont
donc pu s'établir en Hongrie et Pologne. Dans mon lexique comparant le yiddish
à divers cognats d'autres langues, on vérifie sans peine que de nombreux
vocables ne proviennent pas du Hochdeutsch ou du francique mais de dialectes,
notamment l'alsacien pour lequel je suis bien documenté. Or, me basant sur le
"DTV Atlas zur deutschen
Sprache" j'eus la surprise de constater que beaucoup ne sont
signalés qu'en des régions minuscules voisines des couvents carolingiens
pillés par les Hongrois même en des coins comme le canton de St-Gall où
les Juifs ne furent jamais admis. Prenons les exemples de shperl
(moineau) komin
(cheminée) nol (alène) Même sans l'Allemagne du Nord, l'aire d'emploi de ces
mots donnée par l'Atlas est bien moins de 10 % soit une probabilité maxi de
0,1. La probabilité que ces aires voisinent les monastères pillés ne doit pas
dépasser 0,2. Le seul hasard explique mal cette probabilité de 0,02 par mot,
mais pour seulement 3 mots, on arrive à : 0,02 x 0,02 x 0,02 = 0,000008 si mes
souvenirs d'école sont exacts, moins d'une chance sur 100 000 ! Et j'en ai
trouvé une bonne quarantaine. Plus ils sont "couventins", plus ils
ont de chances d'être adoptés. D'autant
qu'en outre, certains mots yiddish ne sont pas d'origine polonaise, allemande ou
hébraïque mais ecclésiastique, comme: abat,
abstinents, amandirn, blasfemye, katedral, orn (prier) pietet, prayen, renegat que je vous laisse le plaisir de traduire.
"Billou", haillon breton, (prononcé biyou) ressemble à "pelha" (prononcé peyo) haillon occitan. Ça peut résulter d'un hasard. Mais pour 40
paires de mots, ce serait un problème.
En somme, les captives des Magyars ont bien plus influencé le yiddish que le hongrois ! Je traite plus en détail de mes hérésies linguistiques dans "a modne mameloshn".
A présent, supposons une famille, polygame ou non,
ayant 3 garçons par génération de 25 ans. De l'an 900 à l'an 1100, cela représente,
pour un seul aïeul 19 683 héritiers mâles ! Or, les familles de plus de 7
enfants n'étaient pas rares, surtout chez les Juifs, bons médecins, devant se
laver les mains, ne manger que des viandes saines et se baigner souvent.
Autrement dit, moins de 100 ancêtres auraient pu engendrer des millions de
descendants, lorsque les pogroms n'étaient pas encore revenus à la mode.
[1] Khasdaï ibn Shaprout eut des contacts avec les Hongrois, et dans sa fameuse lettre au roi des Khazars, suggéra de répondre par la même voie
[2] Edit douanier pour marchands payant la douane sur esclaves et produits
[3] interdit l'achat d'esclaves et les mariages mixtes ... le roi Coloman protégea les Juifs à la fin du 11e s.
[4] et telle était leur vitesse scythe qu'en un seul jour, un circuit de 80 km était accompli