Ibn Khordadbeh, Heine et méli-mélo

 

Khordadbeh ou Khourdadbi ?

Les Juifs en Allemagne de Nachum T. Gidal (Könemann) p.28, explique qu'Abu'l Qasim Obbaidallah Ibn Khordadbeh, dont le père était gouverneur du Tabaristan mentionne, vers 870, les ar-Rhadaniya, ou Rhadanites, dont les caravanes traversaient le pays: "Outre l'hébreu, les marchands parlent l'arabe, le persan, le latin, la langue franque, l'espagnol[1] et le slave (pas le grec ?) Ils voyagent de l'occident vers l'orient et de l'orient vers l'occident, parfois sur terre, parfois sur mer. De l'occident, ils emportent des eunuques, des femmes esclaves, de jeunes garçons, des brocarts[2], du ricin, des peaux de martre et autres fourrures, des épées. Ils rejoignent le royaume franc par bateau et voguent vers Farama (Péluse, Egypte) Là, ils chargent leurs marchandises sur des chameaux et se rendent à Suez, éloignée de 25 farsaks. Ils s'embarquent sur la mer Rouge pour Al-Jar (le port de Médine) et Djeddah (le port de la Mecque)  Ils voguent ensuite vers le Sind, l'Inde et la Chine. Revenant de Chine, ils rapportent du musc, de l'aloès, du camphre, de la cannelle et retournent à Farama pour reprendre la route de la mer d'occident (Méditerranée) D'aucuns se dirigent vers Constantinople pour vendre leurs marchandises aux Latins[3], tandis que d'autres vont les proposer au roi des Francs. Parfois ces marchands juifs quittent le pays des Francs et voguent sur la mer d'occident jusqu'à Antioche, à l'embouchure de l'Oronte. De là, ils se rendent à al-Jabiah, sur l'Euphrate où ils arrivent après trois jours de marche. Ils remontent (ou descendent ?) l'Euphrate jusqu'à Bagdad puis le Tigre jusqu'à al-Obollah où ils embarquent pour l'Oman, le Sind, l'Hindoustan et la Chine. Quelques fois ils se rendent au pays des Slaves, via Rome (Constantinople ?) jusqu'à Khamli, la capitale des Khazars. Ils voyagent par bateau jusqu'au lac de Jorjan jusqu'à Balkh (au nord-ouest de Kaboul, sans doute par la mer d'Aral) traversent (l'Amou-Daria) et poursuivent leur route jusqu'en Chine, via Yourt et Toghuzghuz "

Même si ce passage comporte quelques énigmes, car j'en ai déjà lu 4 autres versions, ça fait toujours plaisir de s'approcher de la vérité. Un détail me turlupine: toutes écrivent: Ibn Khordadbeh, alors qu'en arabe n'existent que les voyelles "a, i, ou". Alors, Ibn Khourdadbi ?

Qui a vérifié ce versatile traducteur ?

 Ce livre montre  p. 32 une carte des nombreux établissements juifs d'Allemagne avant 1238, très nombreux sur Rhin et Danube, sans "Judendorf", alors qu'il semble difficile de croire que des villages ainsi nommés aient pu se créer après les Croisades.

 

Arthur Koestler contre letzeburger

Je cite très peu "la 13e tribu" En effet, n'ayant pas le livre sous la main et ne voulant pas qu'on m'accuse de le paraphraser, voire le piller, ce n'est qu'après avoir terminé que j'ai relu, attentivement, cet ouvrage capital. A ma grande satisfaction, j'ai constaté que mes "découvertes" avaient souvent été faites depuis longtemps. Bien sûr, Koestler ignorait les publications récentes, surtout archéologiques, qui le confirment. Je me borne à commenter au fil des pages l'édition poche de 1976 (Calmann Lévy) en notant la rareté des propos démentis par la suite.

- p. 17 "…trouvé les vestiges de villages (khazars) couvrant des kilomètres…maisons reliées par des galeries à d'immenses étables…restes de charrues (lourdes ?) fibules, plaques de selle" Ces plaques de selle impliquent selles rigides, ce qui explique les selles magyares. Ces "villages" géants incompatibles avec des propriétés individuelles, ressemblent à des haciendas ou à des kibboutzim.

 Qui fournit le modèle ? Byzance, Sogdiane, Chine ? Je penche pour Sogdiane.

- p. 23: en 448, Théodose II envoie Priscus chez Attila. Il décrit les "Akatzirs", vassaux du Hun, ancêtres probables des Khazars, et leur roi Karidach. (Or, selon Moïse de Khorène, (cf supra ch. 9) dès 190 les Khazars, déjà puissants, sont alliés aux Basiles).

- p. 85: le roi Joseph cite Togarma, petit-fils de Japhet, "ancêtre de toutes les tribus turques" dont les dix fils étaient: "Ouïgour, Doursou, Avars, Huns, Basili, Tarniakh, Khazar, Zagora, Bulgares, Sabir" Koestler poursuit: "L'identité de ces tribus affublées de noms transcrits en caractère hébreu est assez douteuse" ce qui me choque: ces détails peu inventables prouvent au contraire l'authenticité de la lettre de Joseph.

- p. 33: "Artamonof écrit: La Khazarie fut le premier état féodal d'Europe orientale (seulement orientale ?) à pouvoir se comparer à l'empire byzantin et au califat arabe"

- pp. 48 à 50: Le voyageur ibn Fadlan[4] promet 4 000 dinars au roi des Bulgares (de la Volga) "pour…bâtir une forteresse pour me protéger des juifs qui m'ont mis sous leur domination" car le roi des Khazars exigeait la fille (musulmane) du Bulgare pour l'épouser. Le tribut des Bulgares était d'une peau de zibeline par famille et par an.

- p. 56: passons sur le guerrier de Nagyszentmiklos. Est-il Kabar, Khazar ou Martien ? n'empêche qu'il est armé et équipé en Gaulois, sauf le couvre-chef, pas du tout comme les archéologues (cf supra, ch. 14) ont reconstitué les guerriers Khazars. Gallo-khazar ? Réflexion faite, je crois que l'orfèvre a "raccourci" casque et pattes du cheval pour "grossir" le cavalier.

- p.110: Koestler a vu ce qui (après 20 ans d'aveuglement) me semble évident: Les Scandinaves,  après le génocide des Ostrogoths italiens, ont dû servir les Khazars comme mariniers ou escortes. Quand les troubles en Chine des Tang ont perturbé le trafic, déja fort concurrencé depuis 751 (la Talas) et grignoté par Tou-fan, Kirghiz et Ouïghours, ils cherchèrent fortune autrement, grâce à l'expérience acquise. Idem pour Alains et Magyars.

- p. 121: 200 mots khazars seraient passés au hongrois. Ce qui explique la pomme (alma hongrois, elma turc). Tous mes renseignements en des flopées d'ouvrages confirment Koestler. Seul désaccord:

 

Letzeburg, berceau du yiddish ?

Selon Koestler: non-influence des dialectes allemands occidentaux sur le yiddish. Or, en alsacien et lorrain "goys" au moins 80 mots sont plus voisins du yiddish que de l'allemand. Pourquoi des Orientaux ont-ils parlé francique ? J'ai vu de jeunes Français (pourtant réputés farouches monoglottes) parlant couramment espagnol après deux mois de résidence surveillée à Madrid et l'italien en moins de trois mois de combats entre Naples et Sienne. Des Juifs polygames habitués à l'étude et au grand commerce devaient être encore plus polyglottes. Le nom même d'Ashkénazim les suppose Arméniens.

Au débouché de la route khazare en Occident, ces Juifs carolingiens devaient parler francique. Or, il existe un langage francique: le luxembourgeois, dont quelques mots sont plus proches du yiddish que d'allemand. Ceux du tableautin ci-dessous montrent presque toutes les mêmes "prononciations caractéristiques" (la graphie du luxembourgeois a changé, ma source date de 1919)

 

luxembourgeois, yiddish et allemand

 

Luxembourg: blô                ech                emol                èppes                Flam                Hent                iweral                jo                jôer                                kleng       

yiddish         : bloy                 ikh                amol                epes                flam                haynt                iberal                yo                yor                keyn                kleyn

allemand     : blau                Ich                ein Mal                ein wenig                Flamme                Heute                über alles                Ja                Jahr                kein                klein

français       : bleu                je                une fois                un peu                flamme   aujourd'hui au dessus.                oui                année                aucun                petit

 

(le tableau complet se trouve dans "cognats") En voici un second:

 

ce qui nous sépare  du deutsch

 

allemand                 a                ä                au                ch                ei                eu                ie                ö                ü

prononcé                   a                è                aou                chuinté                ay                éou           î                eu                u

yiddish                    a ou o      ey            oy                kh                ey ou ay                oy                         i                ey ou oy                i

prononcé                   a ou o                ey                       oy                kh                ey ou ay    oy            i                ey ou oy   i

 

Ces variations semblant toutes se retrouver dans le letzeburger, m'incitent à supposer que c'est en cette Loter, la Lotharingie, près d'Aix-la-Chapelle, chez les Carolingiens, que des Juifs gallo-romains ont appris à parler francique (ils parlaient laz, leshon ha tsarfat, voisin du vieux-français et disparu après les massacres de la shvartse toyt, la Peste noire). Vous objecterez que dans "a modne mameloshn", je cite plus de 50 mots alsaciens ressemblant au yiddish, alors que je n'en ai pas trouvé 30 luxembourgeois. Certes, mais je n'avais qu'un opuscule contre un gros dictionnaire alsacien, et surtout, la phrase alsacienne est "alémanique", alors que luxembourgeois, lorrain et yiddish sont franciques. Ce n'est qu'une impression, mais il m'a semblé que leurs "tournures" étaient plus proches.

 

Heine prophète ?

"Mais comment ne pas citer le grand visionnaire qui la percevait un siècle avant les événements, à une époque où Marx et Engels comme Richard Wagner étaient de jeunes étudiants. « Je vous conseille, disait Henri Heine aux Français, de vous tenir sur vos gardes... »; et il résumait à leur intention, en 1834, toute  « l'histoire de la religion et de la philosophie en Allemagne », n'omettant ni  mystiques médiévaux, ni Martin Luther, ni «une littérature qui débute sur des can­tiques spirituels ».  Et il concluait de la sorte : « Ne riez pas à ces avertissements, quoiqu'ils vous viennent d'un rêveur qui vous invite à vous défier de kantistes, de fichtéens, de philosophes de la nature; ne riez pas du poète fan­tasque qui attend dans le monde des faits la même révolution qui s'est opérée dans le domaine de l'esprit. La pensée précède l'action comme l'éclair le tonnerre (...)  On exécutera en Alle­magne un drame auprès duquel la Révolution française ne sera qu'une innocente idylle. Il est vrai qu'aujourd'hui tout est calme, et si vous voyez ça et là quelques Allemands gesti­culer un peu vivement, ne croyez pas que ce soient les acteurs qui seront un jour chargés de la représentation. Ce ne sont que des roquets qui courent dans l'arène vide, aboyant et échan­geant quelques coups de dents avant l'heure où doit entrer la troupe de gladiateurs qui combattront à mort"

- tiré de Heine, conclusion du chapitre: Histoire de la religion et de la philosophie en Allemagne cf Heine, "de l'Allemagne" éd. Paris 1856 T1 p.183 Je cite en entier cette page 200 du livre "la causalité diabolique" de Léon Poliakov (Calmann-Lévy, 1980) en soulignant la date de ce texte, juste 100 ans avant le début du grand pogrom nazi !

 

Bible et médecine chaldéenne

La Tora, la Bible, aurait été rédigée par Moïse, selon certains catéchismes. L'opinion générale actuelle place le début de la rédaction au retour de l'Exil, vers ~ 515 et l'on est à peu près certain que Jéhovah ne l'a pas écrite lui-même. Or, le Lévitique contient maintes "mitsves", obligations ou interdictions qui paraissent provenir non d'une inspiration divine, mais de préceptes d'hygiène sans doute appris en Mésopotamie, à Babel: bains "rituels", lavage des mains, circoncision, périodes d'impuretés des femmes, prescriptions concernant des maladies diverses et, bien sûr, la cashrout, les interdits alimentaires (porc, gibier, reptiles, coquillages, etc…) écologistes avant l'heure.

Guère expert en la matière, je me demande si Genèse, Déluge, Lévitique et pas mal de pages du Livre saint n'ont pas été "pompées" dans l'impure science d'Ur et Babel.Mais comment faire accepter leurs dures mitsves (obligations) ? On se doute que le judaïsme officiel a dû susciter bien des mécontents à ces innovations venues de Babylone, d'Egypte, du mazdéisme puis du culte de Cybèle-Kubaba: cacherout, Paradis, jugement dernier, Esprit du mal, résurrection de la chair, fêtes du Printemps et de l'Eté: Pesakh, Sukoth et je dois en oublier. Un Juif pieux ramené au temps de David aurait peine à s'y reconnaître. Bien sûr, les experts souriront de cet amateur découvrant l'Amérique, mais reconnaissez que télé, journaux et revues ne nous renseignent que rarement sur ces choses.

 

pour en savoir plus sur les Juifs

En certains points, les assertions de Max I. Dimont dans "Jews, God and History" (Simon & Schuster, New-York 1962) gagneraient à être actualisées, mais ce livre, un des plus complets sur la "question juive" devrait être obligatoire en toutes medersas, yeshivas, séminaires et universités

 

Archéologia, N° 198 de janvier 1985:

 

Sarmate collectionneur: p. 7, signé A.P.N.: "Vaisselle d'argent et bijoux d'or dans tombe sarmate"

"les ouvriers…près du village de Kossikha, dans la région d'Astrakhan[5]…sépulture sarmate …2 000 ans av. J.C…. L'attention des spécialistes …deux sceaux-cylindre. Sur l'un d'eux figure une écriture cunéiforme, alors que sur l'autre se trouve représenté Guilgamech…" Etrange, ce Sarmate plus ancien que les Scythes, alors que selon mon petit Robert et l'Encyclopedia universalis, ils n'apparaissent dans l'histoire qu'au ~4e s., lorsqu'ils chassent les Scythes de la région à l'ouest de la Caspienne, longtemps après que Gilgamesh ait été oublié.

Pourtant il me semble qu'au ~5e s. Hérodote décrivit les Sauromates, divisés en Iazyges, Alains et Roxolans. Comment identifier un Sarmate plus vieux de 16 siècles ?

       La région d'Astrakhan, aux bouches de la Volga et près de la mer Caspienne semble donc avoir été fréquentée par des amateurs de lointaines denrées, dès l'âge du Bronze.

       Et revoici ce brave sumérien de Gilgamesh, qu'on trouve sur des bas-reliefs assyriens, mais aussi en Amérique précolombienne ou sur des chapiteaux romans, propulsé sur les rives de la Volga !

      Le plus étrange, c'est qu'une aussi sensationnelle découverte n'ait eu droit qu'à un maigre entrefilet et ne semble guère avoir eu des suites, depuis plus de 20 ans. Canular ? Dans "Les Scythes" de Iaroslav Lebendensky (Errance 2001), on apprend que les ancêtres probables des Sauromates, la "culture des tombes à charpente" occupait au ~8e siècle leur futur territoire. Il y a un hiatus !

 

soie chinoise 

 page 42, signé Liliane Dutrait: Selon cet article sur la plus vieille pièce de soie "Plusieurs sites néolithiques ont livré des cocons", les plus vieilles mentions datant des Shang (~16e - ~11e) . On peut donc penser que le commerce de la soie, débutant au néolithique, a dû très tôt conduire à des trafics lointains et des routes plus ou moins clandestines.

 

fer africain

page 48, signé Danilo Grébénart: Entre golfe de Gabès et golfe de Guinée, le Sahara, et, loin au sud de la Tunisie, le massif de l'Aïr où vers 1300, le géographe arabe Ibn Battuta décrit l'exploitation de minerai de cuivre. Les archéologues ont daté de ~ 3015 à ~830 des fours à cuivre aux formes différant de tous les autres fours du monde entier, dans la région d'Agadez. Ils pensent que c'est le seul endroit d'Afrique subsaharienne, où l'âge du Cuivre I précéda celui du fer.

En ce qui concerne ce métal, "Quatre datations calibrées s'échelonnent de ~800 à +220" Autrement dit, jusqu'à ~1200, le fer caucasien devient hittite, on le trouve en Philistie vers ~1100, à Etsion Geber vers ~1000, et vers  ~800 et plus tard en Autriche, Etrurie, Andalousie, Maroc, Sahara central, région des Grands Lacs d'Afrique orientale.

    p.53: "d'après les données historiques, la sidérurgie des bords de la Méditerranée est plus ancienne que celle du Sahel sud-saharien"  Sans être grand expert, on ne peut que penser à des prospecteurs-marchands itinérants sans doute Phéniciens, puis Carthaginois, (avec associés Hébreux ?) faisant fortune en divulgant l'un des secrets les plus abominables de la planète. Ce que confirme l'article p. 50: "Les vestiges domestiques rencontrés à proximité …sont ceux d'un habitat temporaire…très vraisemblablement des artisans itinérants".

Hélas, in Sciences & avenir d'août 2005, pp 66 & sq, Bernadette Arnaud confirme que l'archéologie datée du Sahara reste à faire, et bouleversera sans doute bien des théories.

    Pour résumer mes "découvertes": Ourartéens, Assyriens, Mycéniens, Phéniciens, Carthaginois, Etrusques, Gaulois, Israélites, Juifs, Nabatéens, Palmyréniens, ont commercé de l'Islande au Japon et à Ceylan comme de la Baltique au Kénya et sans doute au delà. Ces peuples avaient plus intérêt à s'entendre qu'à se combattre, mais hélas, les historiens croulent sous les batailles et les archéologues sous les incendies et les pillages.

 

Gilgamesh est-il né à Jiroft ?

 

L'émission du 28/01/06 d'Arte sur les fouilles de Jiroft nous apprend que l'écriture est sans doute née dans ce pays d'Aratta, bien avant Sumer, où certains vases représentent notre vieil ami Gilgamesh et sa légende, sans doute ancêtre des Gilgamesh sumériens, gaulois, péruviens, romans, etc… . On apprend aussi que cette oasis au milieu du désert fut sans doute l'une des premières sinon  la première à cultiver orge et palmier dattier, et à domestiquer vache et mouton.

Mais aussi qu'elle commerçait avec Mésopotamie, Arabie, Bactriane et vallée de l'Indus. Et quoi ? Des pierres précieuses et des sculptures merveilleuses de beauté et d'habileté: Avait-elle compris, comme Braudel, que la prospérité vient plus souvent des objets d'art et des bijoux que des grosses cargaisons ?. Certes, ça n'a que de très lointains rapports avec mon étude, et encore moins avec le judaïsme, mais je suis persuadé que dans quelques années, on découvrira que la Genèse biblique a pu en être influencée. Ainsi peut-être que d'autres racines de nos coutumes et croyances.

Mais je ne serai sans doute pas là pour m'en réjouir.



[1] serait-ce la première mention de la langue espagnole ?

[2] le brocart étant tissu de soie, il devait venir de Constantinople, mais les fourrures de Scandinavie

[3] Pour les Arabes, les Grecs étaient des "Roumi", romains. J'ai des doutes sur la traduction

[4] sans doute un des plus sérieux historiens arabes, témoignant de son propre voyage en Bulgarie de la Volga

[5] donc non loin de la future Itil, capitale khazare, sans doute pour la même raison: grand commerce

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