Elissaios et Pletho judaicus
la Renaissance, c'est lui !
l'élève grec d'un Turc juif transmet l'antique sagesse païenne
Les traces de notre rôle dans l'Histoire
sont ténues: Détruites, masquées, "omises". But inchangé depuis
vingt siècles: effacer notre aide et l'ingratitude qui nous en remercia. Notre priorité dans la morale, la charité, les droits de
l'Homme est indéniable. Il restait, certes, des progrès à
faire sur le droit des femmes, mais nulle doctrine antique n'était comparable. Seuls à le contester, les crétins fanatiques:
nazis, cocos, islamistes, gauchistes... et quelques profs, feraient mieux de se taire, ou fournir des preuves..
La sidérurgie (sans doute à Ourartou) n'est
certes pas invention hébraïque, mais son extension en Eurasie et Afrique doit sûrement beaucoup aux "marchands"
des rois Salomon et Hiram. De même, l'Assyrie, peuple
de grands commerçants et métallurgistes de l'âge du bronze, utilisa des Israélites
aux étapes lointaines de ses trafics, prélude
aux routes de la Soie et des Epices. Pourtant, en bibliothèques, je n'ai rencontré que bribes sur ces problèmes, même en des œuvres
aussi magistrales que touffues.
Depuis 20 ans, mes "intuitions non étayées", dont beaucoup ne m'ont pas répondu et aucun ne "s'abaissa" à me contredire.
Sauf l'ultime, Maurice Sartre, qui m'a reproché des juxtapositions peu justifiées, des citations désuètes et démenties (non philo-judaïsme de Zénobie, Galates partis non de Toulouse, mais d'Europe danubienne) "Vous avez un talent pour enjamber siècles et millénaires qui m'effraie. Je ne peux vous suivre dans une démarche qui me paraît assez éloignée de celle des historiens".
Malgré cette exécution capitale, je persiste: mes suppositions, trop peu étayées à mon propre goût, semblent plus proches de la vérité historique que bien d'autres.
En tous cas, l'expliquent bien
mieux. Au moins en 2 cas: judaïsme des Galates & commerçants juifs antérieurs
à Alexandre, tous deux niés par Monsieur Sartre, mais attestés par la Bible, Girshmann et les Actes des Apôtres ! Ne cherchant point à prouver la supériorité de qui que ce soit
(quoique bien des païens, chrétiens et musulmans se soient souvent étonnés,
émerveillés ou indignés de ces Juifs si ceci ou si cela) je m'attache
au rôle de transmetteurs de techniques, d'inventions, de plantes ou d'idées,
que des générations d'agriculteurs, marins, caravaniers, forgerons,
charretiers, colporteurs, aubergistes, médecins et savants juifs jouent depuis
des siècles. Rien ne prouve, mais tout l'indique: charrue à roues, collier de
cheval, gouvernail d'étambot et bien d'autres techniques (ciment,
mines, tannages...) sont apparus ou réapparus à la fin du Haut-Moyen-Age en
bonne part grâce aux marchands Radhanites. Mais de
là à l'origine de la Renaissance ! Laissons la parole à
Pierre chuvin dont je reproduis in extenso l'Epilogue
des pages 150 à 152:
"Et pourtant la trace des
derniers païens ne se perd pas complètement
dans les sables du folklore; ils ne disparaissent pas non plus tout entiers derrière l'écran
du monde islamique. Ou plutôt, ils en ressurgissent
à la fin du XIVe s. trois cents ans après que l'école de Harrân eut été
balayée. Un jeune Grec doué, devenu
suspect aux yeux des autorités ecclésiastiques de son pays, qui se réduit
alors à une ville, Constantinople,
s'en va étudier quelque temps chez les gens d'en face, les turcs Ottomans. Il
n'a pas beaucoup de chemin à faire pour cela: qu'il se rende à Edirne ou à
Bursa, c'est tout au plus un voyage de quelques
jours qui le mène à une cour raffinée et polyglotte. C'est là qu'il fait la
rencontre d'un Juif, Elisée, (NdA: Ainsi, un Juif vivait à la cour ottomane un siècle avant que la salope
Isabel de Castilla n'expulse et détrousse les Espagnols juifs. Je suppose que
sa réputation put inciter Bayazid et Suleyman à faciliter l'accueil des réfugiés.
Les Turcs ottomans avaient peut-être le souvenir des Khazars, un empire turc, juif et tolérant) attaché
à Averroés et autres commentateurs persans et arabes d'Aristote que les Juifs
ont traduit dans leur propre langue. Quant à Moïse… il ne s'en préoccupait nullement. C'est cet
homme qui lui exposa les doctrines
concernant Zoroastre et les autres. Par cet homme, Juif en apparence, mais à proprement parler païen,
que non seulement il fréquenta longtemps comme son maître, mais qu'il servit au besoin
et qui lui donna subsistance, car il était parmi les personnages les plus puissants à la
cour de ces barbares, il s'appelait Elissaios, par cet homme donc, il
acheva de devenir ce qu'il fut". (NdA: conclusion d'un article de Michel tardieu sur Pletho Arabicus) "Et
que fut-il ? Le philosophe Georges
Gémiste Pléthon. Rentré à Constantinople par la suite, mais indisposant les autorités
religieuses par sa manière d'expliquer Aristote, il s'en alla résider à
Mistra, au sud du Péloponnèse, tout près du Magne. Mistra était capitale
d'une principauté byzantine et il y mourut en 1452, un an avant que Mehmet II
ne prît Constantinople.
Pléthon lui-même ne fit qu'un voyage en Occident pour accompagner la délégation
grecque au concile de Florence (1438^1439) qui recherchait désespérément
l'union avec Rome, dans l'espoir un peu fou que la fin du schisme permettrait aux derniers Byzantins d'échapper à la supériorité
écrasante des Turcs. Mais les idées du maître voyagèrent dans l'Europe de la
Renaissance grâce à ses illustres disciples: le Grec Jean Bessarion, qui finit
cardinal de l'Eglise romaine et le Florentin
Marsile Ficin; elles eurent une extraordinaire descendance. De quelque manière que le flambeau
ait pu se transmettre pendant les 3 siècles qui séparent la fermeture de l'école
de Harrân et l'apprentissage d'Elissaios, le paganisme philosophique de la fin
de l'Antiquité est ainsi venu apporter sa contribution à la naissance du monde où
nous vivons encore."(Remarquons que ces
deux géants, Elissaios et Pléthon, ont l'insigne honneur de ne figurer ni dans
le Petit Larousse, ni dans "Histoire universelle des Juifs" de
barnavi ni dans mon Petit
Robert. Qui consacre plus de 14 lignes et une
illustration à la grande Sainte Lucie, dont il est prouvé qu'elle n'exista pas
plus que Sainte Nitouche et Sainte Flemme. Il est vrai
que Pétain y a droit à une longue et respectueuse colonne, illustrée elle aussi, pourtant trop courte, car aucune de ses ignominies n'y est
évoquée)
Michel tardieu comme Pierre chuvin sont enchantés de cet Elissaios, ce
Juif si païen. Douce paganomanie assez répandue chez nos élites, à l'inverse
de "l'étrange obsession de voir des
Juifs partout" que me reproche M. Sartre dans la lettre citée supra.
Pour qui douterait de l'obsession romanopaganophile: A la fin d'un cycle de conférences
sur Rome, tenues à Royan par de grands spécialistes
conduits par le regretté Pierre Grimal, celui-ci demanda au nombreux public
s'il avait des questions. N'ayant écouté que la
toute dernière session, certain qu'aucun n'avait fait la moindre allusion à la
cruauté, à l'avidité, au sadisme et à la mauvaise
foi de ces pillards sans scrupule, à leur dette envers les civilisations
voisines, à qui ils "empruntèrent" tant de techniques, d'œuvres
d'art et surtout d'esclaves, j'interrogeai respectueusement, au jugé, sans la moindre étrange obsession judéophile:
-Vous vantez
les Romains sans dire un mot des peuples et des cultures qu'ils ont anéantis:
Etrusques, Samnites, Gaulois, Carthaginois, Numantins, et j'en oublie. Pourquoi ? Les savants conférenciers se levèrent tour à tour. Leurs six excuses furent longuettes, mais assez vasouillardes. Ce qui démontre
que malgré les travaux d'historiens sérieux, les séculaires
préjugés pro-romains, anti-Gaulois comme anti-Juifs de la nomenklatura
scientifique ont à peine été entamés, du moins
dans les acropoles, salons, forums et lieux d'enseignement latino-hellénistes,
culturellement idolâtres. Même lorsqu'ils se prétendent
chrétiens.
Il me semble qu'Elissaios n'était pas plus
païen que tant d'autres: Plotin, Maïmonide, Rashi et les nombreux Espagnols, Occitans et Provençaux juifs qui transmirent tant de savoirs
antiques, arabes et persans, traduisant en arabe, hébreu et latin, médecins,
mathématiciens et philosophes. Si aider son prochain et charité sont vertus
chrétiennes, alors Elissaios était plus chrétien que
bien d'autres. Aimer et comprendre Platon ou Homère n'a guère converti
beaucoup d'arabes, juifs ou chrétiens en suppôts du paganisme. Spinoza, même si
les rabbins d'Amsterdam et lui-même furent d'un autre avis, est toujours considéré
comme Juif. En somme, après avoir été pionniers de l'Age du Fer, puis du Christianisme, du "beau Moyen-Age ogival" et de
l'imprimerie, après que les Khazars aient barré à l'Islam pendant quatre siècles les frontières du Caucase, et, grâce aux routes de
l'Ambre, du Fer, des Epices, de la Soie etc. transmis des secrets et des idées
venus de tous les horizons, voici un Juif aux racines de la Renaissance.
Faut-il s'en réjouir ? La condition des Juifs n'en fut guère améliorée,
elle empira. (barnavi 111) : Venise crée
le premier ghetto en 1516, juste un an après la raclée prise à
Marignan, non loin de là, comme Constantinople ferma l'Estanor juste après la
derrouillée de Mantzikert. Dans ces deux cas, on a l'impression que faute de
pouvoir réparer l'humiliation, on se vengeait sur des
boucs émissaires, ce qui rappelle à s'y méprendre les lois pétainistes de
1940, accueillies sans trop de remous, sauf de joie, par
beaucoup trop de profs, toubibs, flics et juristes.
Histoire, langage, monastères,
alsacien, breton
et yiddish
Mes déductions reposent sur des indices avérés.
Sur ces problèmes qui ont fait divulguer plus d'âneries que de données sérieuses, notre langue, ce mameloshn qui charrie tant de mots venus de notre vécu, me paraît
pleine d'enseignements. J'ai même trouvé un mot
yiddish dont le seul cognat était latin: logl,
petite cruche, loculus. Les langues évoluent, comment et pourquoi ? Dans le cas du yiddish,
j'ai, dans "a modne mameloshn" supposé
qu'il est sans doute né sur le trajet de Cologne à
Ratisbonne, où les Juifs gallo-romains parlaient ce qui sera le français, lorsqu'ils furent sollicités par les Carolingiens de renouer les
contacts avec Byzance et la Méditerranée islamisée. . D'autres mots, de dialectes allemands voisins, s'y
sont incrustés.
La plupart usités en vallées du Rhin et du
Danube, mais pas tous.
Seule explication raisonnable: de différentes provinces, des gens ont été amenés, volens, nolens, à vivre ensemble, en camps, villages ou ghettos. Nos marchands furent en contact avec des partenaires parlant francique,
grec, arabe, saxon, breton ou frison. C'était facile, car de l'an 780 à l'an
Mil, les Carolingiens imposèrent à l'Eglise fort réticente de mettre une
sourdine à sa déjà vieille tradition d'intolérance: Nécessité faisait loi.
Ce temps des Radhanites, il n'est guère commode d'en retrouver
la trace.
En Afrique du Nord, Italie ou Espagne, j'ai vécu
l'adoption rapide par de jeunes soldats français des termes locaux. S'ils étaient restés longtemps groupés, leur sabir se serait conservé,
surtout si les contacts ultérieurs avec le "monde extérieur"
avaient été très restreints. Ce fut sans doute le cas de mes aïeux...
Il y a de petits "mystères" que je
pense avoir éclaircis dans les chapitres précédents:
1 - Beaucoup de cognats dialectaux viennent de
petits cantons, d'où, parfois, les Juifs furent exclus ou persécutés de longue date, comme Saint-Gall et Fulda, En y regardant de plus près,
ils sont tous usités non loin de monastères carolingiens. Mon
explication : Les "ogres" Hongrois. Capturant (ou
délivrant ?) des nonnes qui auraient partagé ces mots durant leur longue
marche de Bavière, Thuringe,..jusqu'à la Hongrie et au-delà,
puis, épousant des Radhanites polygames, les auraient appris à leurs enfants.
2 - Quantité de mots
alsaciens retrouvés en yiddish, entendus, accent compris, au cours de trop
brefs séjours en Alsace. Cette Alsace si anti-juive, dont les
députés, pendant la Révolution, seuls à s'élever contre les droits de
citoyens attribués aux Juifs, furent enterrés "drinne Abrahams garte herra" (dans le jardin d'Abraham) !
Or, des mots "alsacien goy" ressemblent
plus au yiddish que le judéo-alsacien ! Pour compliquer les choses, j'ai lu
qu'au 16e s. plus aucun
Juif ne vivait en Alsace: chassés par catholiques et protestants enfin réunis.
Ce que me confirma le professeur Derczansky, élevé en Alsace. Selon lui, les Juifs d'Alsace
d'aujourd'hui descendraient de Juifs revenus de l'Est au 17e
s. après les massacres de Bogdan Khmielnitsky en 1648. Pourtant aucun mot slavoïde
dans mon lexique judéo-alsacien, sauf "ätt", papa, proche du atiets
russe. (alors que les goys alsaciens disent tate comme en yiddish [et
en gaulois] ?!)
3 - Les centaines d'emprunts slaves: peut-être
dûs à la "shabes-goye" la
jeune "shikse" chrétienne,
servante indispensable pour faire, le samedi, du feu
et de la lumière sans que ses pieux employeurs commettent de péché. Vivant avec les filles et femmes de la maison, alors que les garçons allaient
au "kheyder" (petite école)
ou à la "shule" (synagogue),
il semble inévitable qu'il y ait eu apprentissages réciproques,
(omis dans les dictionnaires slaves, tous récents, tous
"yiddishrein", que j'ai eus en mains, ignorant même le mot
"rabbin")
Alors qu'en Hitlérie judenrein
il y avait des Pleite (faillites),
des Schlemiel (malchanceux)
des Meschugge (fous) ou des
affaires kapores (foutues). Même
des Kippe (casquettes) aux environs d'Osnabrück ! Rien d'indogermanisch dans ces hébréo-araméens passés dans le Rotwelsch (argot), mot à mot: "gaulois rouge",
et au langage courant ! Mais preuve évidente de contacts fréquents et amicaux,
datant d'époques supposées intolérantes.
4 - Pourquoi tant de cognats bretons, alors
que nul ne fait allusion à des contacts entre Bretagne et Germanie ou Pologne ? Certes, des mots bretons ressemblent à l'allemand, pour la
simple raison qu'ils viennent du gaulois ou du latin, qui ont laissé de fortes
traces dans les deux langues. Même en les éliminant, il reste pourtant des
flopées de cognats qu'on ne peut expliquer ainsi. Or, j'ai déjà évoqué la
"Renaissance carolingienne" et le rôle qu'y joua la thalassocratie navigant de Constantinople à la Baltique et à l'Irlande,
vers Afrique du Nord et Espagne. On a trouvé, dans les
textes, de fréquentes allusions à ces marchands et marins Saxons,
Bretons et Frisons qui allaient aux foires du Lendit, de Provins, de Marseille ou de Londres.
Les Juifs devaient être pilotes et/ou interprètes,
donc avoir de nombreuses conversations. Tout laisse croire qu'ils travaillaient
les uns avec les autres, jusqu'à ce que les
Vikings, méthodiquement, prennent leurs ports et détruisent leurs navires,
replongeant l'Europe dans la barbarie.
Et mettent fin à cette époque de tolérance
(relative)
C'est peut-être l'explication de ces plus de
300 cognats bretons, dont beaucoup non-indo-européens,
de notre langue "attrape-tout".
A propos de Vikings, (boyer 75) s'étonne: "on
ne les voit jamais connaître de difficultés de traduction" On pourrait le dire de
tous les commerçants antiques: Carthaginois, Gaulois, Grecs, Juifs, Syri,
etc...
Faut-il supposer des interprètes locaux, des
interprètes marchands, des sabirs: arabe, araméen,
francique, gaulois, grec, latin, persan ? un langage de
signes (le gestuel napolitain, vestige de cette
langue ?)
portes de l'année et derviches tourneurs
Pierre chuvin cite nombre de survivances païennes, pas
toutes, loin de là. J'ai déjà parlé des héritiers néoplatoniciens du
culte de Cybèle, que ce soient les poupées de paille (début du XXe s.) exposées
au musée de Bethnal Green, près de Londres, tressées en l'honneur de
Cybèle par des paysans anglais, des arbres de Mai, du Carnaval ou des feux de la Saint-Jean d'été, etc...dans le Quercy et
ailleurs, (ibid. 268) Il parle un peu de Konya où Eflâtim (Platon) continue à jouer un rôle de génie protecteur dans
le régime des eaux souterraines, mais, lorsqu'il parle de "Mevlana"
(Monseigneur), il omet de dire que là, ce titre respectueux s'adresse à
Djalal-al-Din-Roumi, grand poète soufiste, comme je
l'ai expliqué chapitre 5. Au Maroc, c'est Allah que les mendiants appellent "Allah
moulana". Le soufisme s'est répandu dans tout l'Islam de façon souvent clandestine,
car, comme l'explique Jean Chevalier in
"Le soufisme" (Que sais-je ? 1984) p. 9: "Les
docteurs de la loi officiels ...défenseurs farouches de la tradition exercent
une pointilleuse hégémonie sur la société
musulmane... s'emploient à les faire condamner, emprisonner, exécuter...
" Selon lui, les
soufistes sont sans doute les seuls musulmans réellement tolérants et amis de
la libre pensée. Dans la Turquie de nos jours, autour de Konya, jadis capitale
galate, où ils furent nombreux, (dès 1983, Konya devint un repaire d'islamistes bornés, m'apprit-on, lors de mon passage) il me
semble qu'on trouverait aisément dans leurs pratiques et
leurs textes des vestiges de cultes anciens: Cybèle, néo-platonisme, judaïsme,
croyances hittites peut-être (les bonnets coniques des derviches tourneurs) !
Un autre paganisme paraît avoir survécu en
plein Islam, dans les Aurès, selon le beau livre de Jean Servier, "Les
Portes de l'année", qui retrouva, en Kabylie surtout, bien des pratiques
antiques, honnies par l'Islam: Calendrier julien, double
hache minoenne, égide athénienne, sources, montagnes, hauts-lieux et arbres
sacrés. Servier cite maints exemples où les descriptions de Pausanias sont
toujours valides (ou l'étaient vers 1930) Là aussi, je doute
qu'il ne s'agisse que de folklore, seul un Kabyle pourrait nous informer là-dessus,
et ils n'y ont guère intérêt, "occupés"
qu'ils sont depuis près de 15 siècles. Ma fille a entendu des Touareg, leurs
cousins, nommer la lune en tifinagh: "Tanit", j'ai vu en Tunisie des céramiques
berbères. Un poisson les orne toujours, emblème des premiers chrétiens clandestins..
Quant à la Kahena, toujours révérée, qui
lutta contre l'Islam arabe, était-elle chrétienne, juive, karaïte ou adepte de la carthaginoise Tanit ? La seconde option semble la plus répandue.
Folklore toujours: En Egypte en 1987, à
Louxor, j'ai vu la barque sacrée d'Ammon toujours utilisée (mais sous l'identité d'un marabout) pour des processions annuelles, j'ai acheté
une "poupée" aux bras largement écartés qui n'avait rien d'islamique. J'ai visité la "cité des morts" du Caire où les défunts
sont dotés de "kafir" (païennes) maisonnettes (squattées souvent
par des vivants) et acheté dans le bled une tresse de blé, qui mêle les ailes
d'Horus, les Scarabées du Soleil levant et les rayons d'Aton dont les mains
sont figurées par les épis avec leurs grains.. Absolument rien d'islamique:
Ces tresses des plus beaux blés, suspendues dans les gourbis des fellahs
sont les futures semences sélectionnées comme par jeu et suspendues à l'abri des rats.. (En Kabylie, en forme d'amande,
elles dessinent un grand con, symbole de fertilité assez répandu, même chez
les dévots de Marie.. En Angleterre, on l'a vu, elles figurent la Déesse-Mère)
et Alqâïda, dans tout ça ?
Bien sûr, mes plongées dans le passé d'une
petite tribu moyen-orientale n'ont aucune utilité pratique, sauf à montrer que parfois, elle joua un certain rôle dans l'évolution de l'humanité.
Ce fut le cas d'autres tribus, la plupart disparues sans laisser de trace. Deux sectes dérivées de la secte
initiale ont été souvent néfastes: Chrétienté et Islam. Toutes deux ont
largement puisé dans notre histoire et nos traditions, parfois en bien,
d'autres pour justifier leurs injustices ou même atrocités, car la Bible en regorge, comme lorsque Dieu punit un guerrier coupable de ne
pas avoir exterminé femmes et enfants.. Pour mon compte, sans disposer d'aucune
preuve, mais d'une foule d'indices, je suis certain qu'il existe un dieu commun
à Bush, Saddam, Poutine, Sharon, Arafat, Bin Ladin et tutti quanti:
Chitane-Sotn-Satan ! Bien des experts prédisent que les
alqaïdistes vont obliger tous les "musulmans mous" à les rejoindre.
C'est probable, l'exemple des mafiosi siciliens, des cocos ou des nazis,
obligeant leurs sujets à collaborer sous peine d'exactions
sur leurs biens et leurs familles, de tortures et d'assassinat, se répand dans
le monde entier. Hélas, les voix musulmanes (surtout
féminines) qui s'élèvent contre cette terreur noire sont bien faibles et isolées,
qu'il s'agisse de Salman Rushdie ou de Taslima Nasreen. On l'a vu avec Sadate,
tout homme d'état qui propose une autre voie est assassiné. Seules de bonnes âmes et des hypocrites peuvent expliquer
autrement que par la "loi du gang" la soudaine "mode" des prétendus "voiles islamiques" chez les
jeunes filles musulmanes.
Aussi spontanée que les étoiles jaunes et
les croix gammées de l'Europe hitlérienne ou les conversions d'enfants pendant
les dragonnades. Pourquoi, sinon, la foule des "jeunes" protège-t'elle
les salopards et proteste s'ils sont punis ? Les crétins machistes musulmans
oppriment les filles, dont beaucoup ne prennent l'infâme voile que pour cela.
Si nous les protégions contre ces persécuteurs, (d'abord en supprimant la
mixité dans les cours de récré, car si la mixité est un plus en salle de
classe, dans la cour, elle livre les plus
faibles aux salauds, et je défie de surveiller une cour de récré où plus de
200 mômes mâles se déchaînent) bien des problèmes seraient résolus.
Or, j'ai lu que cet esclavage a été contré dans un pays d'Afrique noire: Les prêts accordés pour monter une
mini-entreprise sont strictement personnels, nul, époux compris, n'y peut puiser, sauf le titulaire. La plupart des projets étant conçus par des
femmes, celles-ci ont vu leur prestige et leur pouvoir accrus, au grand dam des
maris paresseux et dépensiers... Y a-t'il moins d'islamistes en ce pays-là...
? Je ne doute pas que ce remède sera reçu avec reconnaissance
par les intéressées et sera rapidement appliqué en Inde, Irak, Iran, Turquie, France, etc..., sans oublier les Tchétchènes, Bretons,
Basques, Alsaciens ou Occitans, etc... la liste est trop longue
Exemple vécu de la "loi islamique du
gang". Assouan, 1988. Ayant remarqué les tours jumelles de ce qui semble une église, je décide d'aller la voir. A peine quittée la prospère
ville basse grouillante de touristes et d'Egyptiens visiblement
musulmans, je gravis à grand peine des chaussées défoncées, sales, bordées
de minables gourbis aux portes closes, souvent cadenassées. Au début,
un petit groupe de jeunes Egyptiens bien mis essaie, en français, de me
dissuader: "quartier dangereux, il y a voleurs et malades..." Il n'y
avait ni voleurs, ni malades: si le quartier était dangereux, ces "jeunes" savaient bien pourquoi. Cette pauvre
petite maison-église abritait de malheureuses jeunes filles coptes, cousant de belles galabiehs (djellabahs) Leur prêtre expliqua
qu'elles se réfugiaient ici pour ne pas être harcelées,
violées et torturées par les musulmans, que leur église très pauvre avait
besoin d'aide. Après avoir vidé mes poches, je contacte
à mon retour, le voyagiste, émanation de la laïque Ligue de l'Enseignement,
le priant au moins d'inviter les
touristes à visiter ces descendants des "vrais" Egyptiens (avec un
beau passé de vandales et génocidaires) et leur donner une faible fraction du
fric qu'ils gaspillent. J'attends toujours la réponse avant de retourner en
excursion par ces voyagistes.