Pourquoi
tant de haine ?
anti-judaïsme,
moteur de l'histoire ? Il y a un lien entre le passé récent et les persécutions envers hérétiques, cathares, sorciers, protestants, marranes, francs-maçons etc.. Les Juifs ont servi de modèle dès le début: les chrétiens ont brûlé des synagogues avant les temples païens. L'antijudaïsme fut prôné, entretenu et justifié par l'Eglise. Il y eut un anti-judaïsme antérieur, donc non-chrétien, notamment chez Grecs et Egyptiens. Selon Poliakov et isaac, à Rome, il débuta sous Tibère, en 19, s'exacerba chez Caligula, très tôt repris par les chrétiens. Isaac constate que leur haine est bien plus virulente que l'antique, l'islamique, etc... car partie intégrante du culte et du dogme. (Le Coran est plus "balancé") Les coupables de tant d'injustices n'ont jamais été punis, ni même blâmés, l’inverse. Tant qu'ils trôneront au calendrier, Ambroise, Bernardin, Chrysostome, Cyrille, Dominique, Isidore, etc... on verra, à travers leurs auréoles, la flamme des bûchers, honte éternelle de la Chrétienté. Si les crimes contre l'Humanité sont imprescriptibles, citons-la à ce tribunal. Les Eglises firent de trop de chrétiens des criminels. Hitler en fit des collabos. A la racine, les Evangiles. Or, ils prouvent que Jésus est né et mort Juif, sans renier cette religion qu'il voulut humaniser, jamais abolir (Mt 5,17). (judant 7 à 10) démontre que Jésus et même après 66, ses disciples, se considéraient comme Juifs. Les Actes, plus ancien texte chrétien, montrent St Paul prêchant sans complexes dans les synagogues. Lorsque les Juifs, qui acclamaient Jésus la veille, le conspuent le lendemain en exigeant que son sang retombe "sur nous et nos enfants", combien ont-ils conclu, devant une telle mauvaise foi (qui étaient ces masos, qui représentaient-ils, de quel droit ?) que TOUS les évangiles sont du même acabit: bêtises, contre-sens, contradictions, incohérences, haine et mensonges. Il est urgent
pour les Eglises de démentir, haut et fort, ces saloperies. Mais un fidèle
peut-il douter ? Ceux qui avaient le droit de lire ces livres, longtemps
intraduits, ont donc pu être animés d'un "juste courroux" qui fit
couler des flots de larmes et de sang et empoisonne la Chrétienté, devenue
haineuse et persécutrice. Or, paradoxalement, ils semblent peu "trafiqués",
car de telles stupidités auraient pu être aisément corrigées par de pieux
faussaires. S'il y eut changements, ils furent rares et très précoces, surtout
grattages. Il y en eut: Jésus est
appelé "Rabbi". Un
rabbin. Détail troublant: Les noces de Cana. On va manquer de vin (Jn 2,5):
"Sa mère dit aux serviteurs:
"Tout ce qu'il pourra vous dire, faîtes-le". De quel droit ? Une
invitée, même d'honneur, n'ordonne pas à un mariage, c'est le rôle des
parents. Jésus n'était alors qu'un rabbin débutant, comme tant d'autres. Or,
un rabbin doit être marié et
avoir des enfants. Certes, nul évangile ne dit qu’il était marié, mais nul
ne dit qu’il était célibataire. Autre exemple: la "dérision
évangélique", dont je reparlerai. (quignard 79) décrit un monde romain
barbare. Telle, la coutume du ludibrium dont
fut victime Vercingétorix, tourné en dérision sous les sarcasmes avant d'être
tué: "Un ludibrium fonde l'histoire
chrétienne, la scène primitive du christianisme, le supplice de la croix réservé
à celui qui se prétend Dieu, la flagellatio, l'inscription Iesus Nazarenus Rex
Iudaeorum, le manteau pourpre (veste purpurea) la couronne, (coronam spineam) le
sceptre de roseau, la nudité infamante est un ludibrium conçu pour faire rire".
(d’où l’on déduit aisément que l’humour romain, c’était la Schadenfreude, le plaisir sadique.) Des Juifs
pouvaient-ils "s'amuser" à
ces jeux romains ? On le croirait à voir
les tableaux sur ce sujet dans les églises et musées.
Pourtant les Evangiles sont, cette fois, unanimes: des soldats (de quel
pays ? On ne sait) Ils auraient été vexés se voyant peints comme ces Juifs
qu'ils haïssaient. |