Pourquoi tant de haine ?

 

Un copain rentre de l'école. Un "monsieur" le croise, haineux, se retourne, lui crie: "Sale youpin" et se perd dans le noir à grandes enjambées. L'enfant terrorisé et interloqué se demande ce que ça veut dire et pourquoi cet inconnu a l'air tant en colère contre lui. Qui peut pardonner cette bassesse absolue ?

Au début, je ne voulais que retrouver la trace de Gaulois toulousains. N'utilisant que des données "sérieuses". Je ne m'attendais pas à découvrir que les "sales youpins" ont apporté des fondements de la "civilisation" occidentale et sauvé à maintes reprises la Chrétienté, cette branche colossale de l'arbrisseau juif. Mon but n'est pas une Nième "histoire du peuple juif". Juste des remarques sur certains chapitres de l'histoire, où il semble que nos aïeux ont pu jouer un rôle discret. On m'a reproché un ton souvent polémique. Involontaire : dire, sans haine, mais avec mépris, ce qui semble la vérité, est-ce polémiquer ? Je l'adoucirai dès que les assassins racistes, leurs professeurs et leurs héritiers auront promis qu'ils essaieront de réparer et auront demandé pardon.  

Peut-on parler de l'Histoire avec un grand H en taisant ce qui l'a tant marquée depuis plus de 20 siècles ? Précisons que mes craintes englobent tous ceux, juifs, chrétiens, musulmans, communistes, capitalistes, écologistes-sic, etc... qui, au nom de Dieu, de la Patrie, du fric ou tout autre prétexte emmerdent leurs frères humains et la planète entière.  

 

anti-judaïsme, moteur de l'histoire ?

Il y a un lien entre le passé récent et les persécutions envers hérétiques, cathares, sorciers, protestants, marranes, francs-maçons etc.. Les Juifs ont servi de modèle dès le début: les chrétiens ont brûlé des synagogues avant les temples païens. L'antijudaïsme fut prôné, entretenu et justifié par l'Eglise. Il y eut un anti-judaïsme antérieur, donc non-chrétien, notamment chez Grecs et Egyptiens. Selon Poliakov et isaac, à Rome, il débuta sous Tibère, en 19, s'exacerba chez Caligula, très tôt repris par les chrétiens. Isaac constate que leur haine est bien plus virulente que l'antique, l'islamique, etc... car partie intégrante du culte et du dogme. (Le Coran est plus "balancé") Les coupables de tant d'injustices n'ont jamais été punis, ni même blâmés, l’inverse. Tant qu'ils trôneront au calendrier, Ambroise, Bernardin, Chrysostome, Cyrille, Dominique, Isidore, etc... on verra,  à travers leurs auréoles, la flamme des bûchers, honte éternelle de la Chrétienté. Si les crimes contre l'Humanité sont imprescriptibles, citons-la à ce tribunal. Les Eglises firent de trop de chrétiens des criminels. Hitler en fit des collabos. A la racine, les Evangiles. Or, ils prouvent que Jésus est né et mort Juif, sans renier cette religion qu'il voulut humaniser, jamais abolir (Mt 5,17).  (judant 7 à 10)  démontre que Jésus et même après 66, ses disciples, se considéraient comme Juifs. Les Actes, plus ancien texte chrétien, montrent St Paul prêchant sans complexes dans les synagogues. Lorsque les Juifs, qui acclamaient Jésus la veille, le conspuent le lendemain en exigeant que son sang retombe "sur nous et nos enfants", combien ont-ils conclu, devant une telle mauvaise foi (qui étaient ces masos, qui représentaient-ils, de quel droit ?) que TOUS les évangiles sont du même acabit: bêtises, contre-sens, contradictions, incohérences, haine et mensonges. 

Il est urgent pour les Eglises de démentir, haut et fort, ces saloperies. Mais un fidèle peut-il douter ? Ceux qui avaient le droit de lire ces livres, longtemps intraduits, ont donc pu être animés d'un "juste courroux" qui fit couler des flots de larmes et de sang et empoisonne la Chrétienté, devenue haineuse et persécutrice. Or, paradoxalement, ils semblent peu "trafiqués", car de telles stupidités auraient pu être aisément corrigées par de pieux faussaires. S'il y eut changements, ils furent rares et très précoces, surtout grattages. Il y en eut:  Jésus est appelé  "Rabbi". Un rabbin. Détail troublant: Les noces de Cana. On va manquer de vin (Jn 2,5): "Sa mère dit aux serviteurs: "Tout ce qu'il pourra vous dire, faîtes-le". De quel droit ? Une invitée, même d'honneur, n'ordonne pas à un mariage, c'est le rôle des parents. Jésus n'était alors qu'un rabbin débutant, comme tant d'autres. Or, un rabbin doit  être marié et avoir des enfants. Certes, nul évangile ne dit qu’il était marié, mais nul ne dit qu’il était célibataire. Autre exemple: la "dérision  évangélique", dont je reparlerai. (quignard 79) décrit un monde romain barbare. Telle, la coutume du ludibrium dont fut victime Vercingétorix, tourné en dérision sous les sarcasmes avant d'être tué: "Un ludibrium fonde l'histoire chrétienne, la scène primitive du christianisme, le supplice de la croix réservé à celui qui se prétend Dieu, la flagellatio, l'inscription Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum, le manteau pourpre (veste purpurea) la couronne, (coronam spineam) le sceptre de roseau, la nudité infamante est un ludibrium conçu pour faire rire". (d’où l’on déduit aisément que l’humour romain, c’était la Schadenfreude, le plaisir sadique.) Des Juifs pouvaient-ils "s'amuser"  à ces jeux romains ? On le croirait à  voir les tableaux sur ce sujet dans les églises et musées.  Pourtant les Evangiles sont, cette fois, unanimes: des soldats (de quel pays ? On ne sait) Ils auraient été vexés se voyant peints comme ces Juifs qu'ils haïssaient.  

HEBREUX