20 - remèdes d'apocalypse

Connaissez-vous le remède contre le chômage, qui l'éliminerait radicalement en quelques jours, sans diminution du temps de travail, au contraire ? Elémentaire !

Le travail n'est pas une nécessité. Consommer, si: air, eau, aliments, vêtements, habitation. Il y eut, certes, de rares époques et lieux où le travail fut réduit à sa plus simple expression: cueillir fruits et coquillages, attraper poissons, petits animaux. Melville, visitant son "Eden cannibale", se crut au Paradis, à l'âge d'or. Le mot "travail" tripallium correspondait pour les Romains à un instrument de torture. Pour "notre" travail, ils disaient: negotium (absence de repos)

Revenons à notre époque. Jamais le rôle d'un patron ne fut donner du travail. Au contraire, tous rêvent de s'en affranchir. Ce qu'ils souhaitent, c'est s'enrichir en fournissant leurs clients. Un jour, j'expliquai à mon PDG, "J'ai déjà vu des boîtes sans ouvriers, d'autres sans locaux, d'autres sans marchandises, d'autres sans machines et même sans patron. Jamais sans clients". Il se vexa. Que le "produit" soit matériel ou non, nourriture, véhicule, roman, service administratif, chanson, jeu d'acteurs, conte de fées, algorithme ou invention, peu importe. Si une bonne fée disait: "Voilà une machine qui, toute seule, produira sur le champ autant de pièces que tu voudras" qui refuserait ? Autrement dit, le travail, pénible nécessité pour le travailleur, l'est aussi pour l'employeur, tous rêvent de s'en libérer. D'où les progrès de mécanisation et d'informatique. Même les esclaves, pourtant peu onéreux, disparurent quand bêtes de somme et moulins à eau ou à vent permirent de meilleurs rendements avec une main d'œuvre libre. Le besoin de consommer est extensible, presqu'illimité. Si je t'offre dix maisons luxueuses, sans impôts, refuserais-tu ? On cherche tous à satisfaire nos besoins au moindre effort. Le client qui choisit le moins cher incite le fabricant à réduire ses coûts. Y compris celui de la main-d'œuvre. Le syndiqué est l'ennemi du consommateur, donc de lui-même, et vice-versa.

Le chômage découle de cette concurrence: Aux temps jadis, mendiants et chemineaux voulant travailler ne trouvaient pas d'employeurs: Ils étaient trop chers, car si les besoins existaient, pas les techniques pour les satisfaire. Ni les capitaux. C'était du chômage, sous un autre nom.

Bon, d'accord, alors, tu le dis, ton remède miraculeux ? Soit un camion "moyen". Qui transporte en 6 heures 20 tonnes à 500 kilomètres de là. Remplacez le camion par des brouettes pouvant transporter chacune 50 kilogs à 5 km/heure: 400 brouettiers feront le même travail en 100 heures chacun, soit 3 semaines environ. Yadonka supprimer les camions et les remplacer par des brouettes. 40 000 heures de travail au lieu de 8 ! A chaque fois. Sans parler de l'industrie brouettomobile en pleine expansion, avec concurrence entre Citroën, Renault, Peugeot.. Ni des bistrots, auberges, cordonniers et estaminets: Une activité fébrile ! Pour un seul camion ôté ! Génial, non ? Eh bien, lorsque je propose ma solution, tout le monde ricane. "T'as intérêt à fermer tes frontières, pasque l'Italien sur son vieux Fiat, il ferait vite fortune.." Pour un autre, le prix de revient des marchandises transportées risque d'être un peu plus élevé. Même des militants syndicaux "luttant pour préserver l'emploi" en s'opposant à toute automatisation, refusèrent. Je leur proposai alors d'abolir distributeurs automatiques de billets et d'essence. Ah, non, pas ça ! Si on faisait ça, les banquiers, confrontés à une inévitable grande hausse des coûts salariaux (ça coûte cher et c'est rare, un bon caissier de confiance et des vigiles) et une grande baisse du chiffre d'affaires (ça prend bien plus de temps) n'auront qu'une alternative: fermer quatre agences sur cinq ou (très) augmenter leurs tarifs. Donc chômage accru. Tiens, j'aurais cru l'inverse... Bien sûr, je mens.

Mon fils Sylvain, le cheminot, me détrompe:

"Tu n'as rien inventé, ta solution est mise en pratique depuis bien longtemps: Nos routes sont démolies par des camions chers, polluants, vite usés, avec chacun son conducteur, faisant des heures sups, provoquant souvent des accidents. A côté, sur des rails inusables, un engin rapide, non polluant, avec un seul conducteur, transporte plus vite et plus loin bien plus que tes routiers, sans accidents ni détériorer les chaussées. En Autriche et en Suisse, on oblige les camions à utiliser ce système, sinon la vie deviendrait impossible. Eh bien, c'est le fer qui n'est pas rentable. Ces camions, qui défoncent des routes encombrées, longent nos rails rouillés. Pourquoi ? Alors, tu croyais nous épater par ta proposition stupide, alors qu'elle est pratiquée sur toute la planète avec le succès que l'on sait".

Supposons une île heureuse au 18e siècle. Vignerons, pêcheurs côtiers, vaches, jardinets, sel marin. On y vit modestement, boit son vin ou le vend aux Anglais, cultive ses choux et mange poissons et coquillages, abondants et pas chers. Dans le monde actuel, tous iraient au RMI, pas assez productifs (sauf si on en fait une réserve d'Indiens) Tiens, c'est vrai, ça. Des gens capables de fretter une roue de charrette, cercler un tonneau, tresser une nasse, pourraient les vendre aux touristes avec profit..

Tous les chômeurs ne peuvent devenir paysans d'opérette. Par contre, il y aura toujours des débiles, handicapés, faibles d'esprit, rejetés par les "industries de pointe". Jadis, ils étaient bergers, gardeurs d'oies, vanniers, valets de ferme. Ne pourrait-on organiser des "foyers", asiles où ces exclus cultiveraient quelques ares de jardin, tresseraient chaises ou paniers, s'initieraient, avec des retraités par exemple, à des travaux artisanaux (rentables ou non), ou tout simplement, compléteraient leur formation ? Là, minitel ou internet pourraient vraiment être utiles, pour renseigner, instruire, orienter. Chaque commune devrait avoir un tel "accueil laïque" pour vagabonds, sans abri. Pas des dépotoirs. Chacun devrait pouvoir gagner sa vie selon ses talents. Voire y vivre en autonomie. Mieux encore, faire des gains appréciables: jardinier, dépanneur, plombier, électricien, menuisier, on manque d'artisans. Ça vaut mieux que l'exclusion. Le chômage subsistera, mais la Société doit jouer son rôle. Tous: chômeurs, sans-abri, vieux, handicapés, ont droit à un toit, un repas, des soins et surtout la dignité. En échange de ce qu'ils peuvent. Mais pas gratis.

Bien sûr, il y a les mauvais coucheurs, les fout-la-merde. Tare qui doit être traitée le plus tôt possible, même avant la crèche, la maternelle, tous les éducateurs le savent et certains connaissent des solutions. Dont la première: des parents aimants et compétents, pas des immatures, ignares et tarés, trop laxistes ou trop sévères. Les préjugés et théories improuvées transmis par entourage et média font des ravages.

La Société a d'abord le devoir de protéger les plus faibles: handicapés, enfants, vieillards, enseignants. Quelle honte pour "la Gauche" d'avoir, par démagogie, oublié sa raison d'être, ce premier devoir, elle, qui - en principe - lutte contre l'injustice ! L'égalité dans la bêtise et l'insécurité, c'est le fascisme !. Clore les bordels n'a pas supprimé les putains, mais leur contrôle. Devenues clandestines, maquées plus que jamais, non seulement par leurs barbeaux traditionnels mais par les flics, elles propagèrent de vilaines maladies. La drogue, jusqu'alors marginale, devint un moyen pour les services secrets de se procurer des fonds. Deuxième Bureau français comme CIA et FBI l'employèrent au Vietnam. Résultat, extension chez les Français d'abord, les Ricains ensuite. Les ravages continuent, favorisés par une "prohibition" aussi délétère que la première. (Ne me demandez pas la solution. S'il y en a une, elle n'est sûrement pas aussi simple que "yaka, fokon") Comme si le ministre de la Santé interdisait les thermomètres pour supprimer la fièvre. Même démagogie. Car ni le besoin sexuel, ni la prostitution n'ont disparu. Au contraire. Mais solitaires, puceaux, timides, mal foutus, n'ayant plus cette ressource se rabattent sur des ersatz, pires. Un fantasme refoulé aboutit souvent en perversités, sadismes, etc... Les crimes sexuels ont-ils diminué ? La prostitution, décru ? C'est l'inverse, clandestinité en plus, c'est à dire l'insécurité pour les clients menacés de maladies ou de chantages, et pour les pauvres filles qui, outre leur "mac régulier" paient des "flics-maquereaux" qui les rançonnent pour pouvoir faire leur boulot. Il y aurait moins de putes s'il y avait plus de perspectives de carrière pour les malheureuses nanas. On enlève de malheureuses femmes, on les torture, on les drogue sans que jamais ces pauvres victimes puissent même se plaindre. Cette loi a favorisé criminalité et démoralisation. Nos élus qui parlent de Phrance, Jeunesse et Havenir, savent bien que le sida, l'hépatite C, la drogue, le tabac, l'alcool, la corruption et la démoralisation frappent les jeunes, en grande partie grâce à ces lois hypocrites. La lâcheté et la démagogie sont telles que personne, droite ou gauche, en près d'un demi-siècle, n'a jamais osé même en parler en public ! Le viol, l'esclavage, sexuel ou non, la subornation, le proxénétisme sont des crimes. J'ai eu beau scruter les panneaux électoraux et les programmes, silence radio total. Or il y a un lien évident entre criminalité, trafics de drogue et putes. Nos Verts et nos M.L.Féministes s'en doutent-ils ? Oh, les pauvres chéris !

Vous ai-je déjà expliqué mon idée ? Une carte à puces. Tabac, alcool, drogue, articles de sport, carburant et sexe en vente libre. Chaque achat non seulement payé en monnaie, mais correspondrait à des points, enregistrés sur cette carte, en fonction de la dangerosité évaluée. Par qui ? Par vos Assurances, privées ou non. Qui moduleraient la prime d'assurance en fonction de leurs critères et de vos consommations. Avec déductions pour préservatifs, pilules du lendemain ou légumes verts. Mais primes plus fortes pour les débutants, bien sûr, car clients imprévisibles, ils peuvent s'arrêter plus facilement. Vous pariez qu'il y aurait moins de cancers, sidas et autres calamités ?

 

pédophilie

Elle existait jadis, lisez Virgile ou Platon. Ça faisait partie du "pouvoir des mâles", des guerriers. Femmes et enfants n'avaient qu'à s'exécuter, volens, nolens. D'excellents livres, comme celui de Pascal Quignard, Le sexe et l'effroi montrent que Grecs et Romains trouvaient ça tout naturel. Relisez les Bucoliques de Virgile. Même la zoophilie ! Mais aujourd'hui ? La seule loi devrait être le consentement libre et mutuel. Tout sévice sexuel est viol. Le sexe, c'est dans le cerveau que ça se passe. Il en faut, mais plus on y pense, plus il obsède. Les sociétés puritaines sont obsédées de sexe. On suppose que les perversions sont plus rares dans certains cas, mais nul ne peut rien affirmer. Quel est le rôle du milieu, des gènes, de l'éducation ? Rien n'est sûr. Sauf qu'une éducation trop sévère ou trop laxiste, la promiscuité, mono ou bi-sexuelle, sont facteurs aggravants, ou déclenchants.

Bon, direz-vous, mais si l'enfant provoque l'adulte ? C'est possible, ça existe. Dire "Faut pas que...Faut que... " est facile, mais un homme ou une femme excités, ce sont des animaux sauvages, incapables de se dominer, ou très difficilement. Aucune leçon de morale ne m'empêchera de bander devant un sexe offert, ou souhaité. Les seuls remèdes sont vieux comme l'Histoire: le mariage assez jeune, le bordel, la stricte limitation des spectacles érotiques. Là, ça fait mal, car toute une industrie en est née. Y toucher, c'est violer la liberté d'expression, qu'on viole pourtant lorsqu'on interdit de montrer des tortures. Or, dans toute société, primitive ou non, la vue d'un acte sexuel est, dit-on, traumatisante pour les enfants impubères. Comme la violence. J'y peux rien, c'est pas moi qui le dis, c'est un constat, pas une théorie. Il serait facile de corréler le nombre des "crimes sexuels" au développement des CD ou DVD. Ce serait parlant. Sexe et violence sont excités par le spectacle du sexe et de la violence. Si on savait mesurer la "maturité affective" des spectateurs, il n'y aurait pas de problème. Hélas, pas mal d'adultes sont des bébés sur ce plan. Donc ces spectacles devraient être rationnés. Tout au moins limités à certaines heures, certains lieux. Tout bêtement. Il fut de bon ton, dans une certaine gauche, de faire de Sade un porte-parole de la révolte des masses prolétariennes et patati et patata.. J'ai voulu savoir. A première vue, c'est plutôt le droit du plus fort, du plus riche. Ce sont les domestiques, les femmes et enfants vendus, violés par maîtres, parents ou époux. Sade précurseur, oui, du fascisme.

 

éduquons, eh, Ducon

On n'arrête pas de réformer l'école, alléger programmes, réduire le nombre d'élèves par classe. Rien n'y fait, nos chères têtes blondes ou brunes semblent de plus en plus vides, sauf de poux. De temps à autre, on montre une "réussite": Un bateau, un spectacle, montés par des "élèves en difficulté". Pourtant, vers 1930, un pionnier, honni, pensa qu'un enfant, s'il a un but, s'intéresse à ce qu'il doit savoir. Et réussit. Récompense: exclusion, silence, calomnie. Pourquoi même à présent, les rares expériences s'inspirent-elles toutes de Célestin Freinet (jamais cité), et pourquoi ne sont-elles jamais appuyées, généralisées ? Les "gens bien", ce ne sont pas les démagos qui disent n'importe quoi, mais ceux qui réfléchissent avant de parler et sont convaincus que si tous les humains ont les mêmes droits, ils ont d'autant plus de devoirs qu'ils sont plus riches, plus intelligents, plus forts, plus sains. Et non l'inverse. Comment étudier si les parents s'en foutent, si le môme est mal élevé, racketté, harcelé ou pis à l'école ? Ou si les programmes sont débiles ? Rions: Jadis, on avait un ministre de l'Instruction Publique. En 1936, les démagogues du Front populaire en firent un "ministre de l'Education Nationale". Les parents, honteux, se dirent: "On croyait que l'éducation, c'était notre boulot. A présent, c'est l'Etat qui s'y colle, nous on laisse tomber" En tous cas, tout se passe comme si...

Les enfants à qui manque un parent, on le sait, sont souvent les "fout-Ia-merde", racketteurs, bavards, perturbés, etc... les meilleurs clients d'IMP et autres psychiatres.

Que fait-on ? C'est pourtant l'une des racines du mal qui démolit l'école. Quand fera-t'on des études comparatives, prendra-t'on des décisions non dictées par démagogie, fantasmes ou préjugés, politiques ou religieux ? C'est peut-être là qu'il faut chercher. Autre cancer: l'anti-élitisme. Rétrécir les programmes, supprimer notes, examens, classements, n'est pas "donner leur chance aux minables", c'est en fabriquer, supplantés par ceux (ni pauvres, ni basanés) qui auront pu se payer des "vraies" études.

A propos d'études, rien à voir, mais si on apprenait aux mouflets du monde entier une "langue universelle des gestes", ça leur servirait avec les sourds-muets, et surtout en voyage, mieux que l'anglais, le sabir ou l'espéranto. Ça a existé au temps des Amérindiens.

allocs et démagogie

Vous connaissez la "Prohibition" (21/1/1920), quand des démagogues, pour protéger l'âme innocente des soldats américains, interdirent fabrication et vente d'alcool, même léger ? Il en résulta une criminalité et un alcoolisme accrus, mafia, gangstérisme, corruption. Après ces ravages, la prohibition fut supprimée, vers 1942. Pas les gangs, ni la Mafia, ni la corruption. Ils se reconvertirent dans la drogue et l'esclavage, féminin ou masculin. Aidés par un des enfants de Bidault, la guerre du Vietnam. Bidault, à qui j'attribue maints désastres, grand promoteur de "l'Algérie française", avec le succès qu'on connaît. Il était au gouvernement lorsque, rivalisant de bêtise et de démagogie avec les USA, furent votées, unanimement et presque simultanément, la fermeture des bordels et les Allocations familiales. J'ai osé prononcer le mot tabou: "Allocs". Vous m'accorderez quelques vérités de base:

- Un enfant US ou français gaspille plus (langes, petits pots, joujoux, etc) que 50 adultes du "bon vieux temps" des chapeaux melon. Chiffres vérifiés.

- Le monde a de moins en moins besoin de soldats et de manœuvres.

- Mais manque de membres de la Race Supérieure: les gens probes, compétents, dévoués, ceux qui soignent, aident, instruisent, luttent contre les injustices et les sottises, (cette "race" ne se reconnaît ni à la couleur du poil, ni de la peau, ni du sang, ni même aux diplômes)

- Notre planète est ravagée, polluée par la surpopulation et ses conséquences.

- Nul n'a de ligne directe avec le bon Dieu. Mais s'il veut que tu procrées, c'est à lui, à toi ou aux curés, imams et rabbins d'élever tes mômes, pas aux voisins ni à l'Etat. Je veux bien payer pour que tu fasses un lardon avec mes impôts. Mais je devrais pouvoir, comme chez le boucher, vérifier la qualité du "produit" fourni: A partir du moment où je te paie pour procréer, ton môme n'est plus un enfant de l'Amour ou un don du Ciel, juste un truc qu'on achète, une marchandise donc. Et j'en suis co-propriétaire. D'où il découle qu'on devrait essayer de:

- montrer aux futurs parents qu'ils sont, jusqu'à sa majorité, responsables, à leurs frais exclusifs, de la santé et de l'éducation de leur progéniture. Sauf exceptions.

- apprendre aux enfants, outre la règle de trois et leur langue maternelle, quelques notions d'histoire non truquée. Y compris l'histoire comparée des religions, si négligée. Et de puériculture, biologie, hygiène, psychologie, gestion familiale, secourisme, couture, ménage...

- limiter allocations familiales et réductions d'impôt aux deux premiers enfants. Les suivants, plus rien (on m'a proposé d'augmenter les impôts à partir du 4ème, mais si ceux qui "aiment les enfants" en paient les frais, ce serait déjà pas mal) Un enfant "coûte cher", mais si, jadis, l'enfant venait du hasard, aujourd'hui, on peut choisir. On ne force personne à avoir chiens ou chats. Que les partisans de la natalité "à tout prix" mettent la main à leur poche, s'ils y tiennent tant. Pas dans la mienne.

- limiter ces allocs aux gniards bien tenus et travaillant en classe. Pour les "exclus", discussion sérieuse avec eux et leurs parents et "sessions de rattrapage" (La "Goche" refuse: insupportable élitisme. Mais pour ses sous, elle veut que le boucher lui donne de bonne viande. Pour nos sous, je veux de "bons" enfants, à notre goût.) J'entends protester: "Quelle humiliation pour les parents du cancre d'être privés de notre fric pasqu'il veut pas bosser en classe". J'admets. Mais me souviens d'un temps où des enfants gentils furent (avec leurs parents) gentiment envoyés au four crématoire. Les seules voix qu'on entendit, les seuls actes pour empêcher les crimes, vinrent d'isolés, pour la plupart simples "apolitiques". Mais les "grands partis de gôche", Résistance, profs, élites, Vatican ? Silence total. Alors, les grands sentiments, c'était le moment de les montrer, pas pour des salauds minables.

Ils sont indécents, ces avantages aux familles, mono, bi ou polyparentales. Qu'on ait des mômes par amour, patriotisme, désir de descendance ou pure connerie, d'accord. Mais pour du fric ? L'enfant est-il une savonette ? Si je peux "en faire" pour avoir un logement ou me payer des vacances au soleil, pourquoi ne pas le vendre, le prostituer ou le jeter, le tuer même, comme un vulgaire cochon. Ça se fait, d'ailleurs. Jadis, l'enfant arrivait sans qu'on y puisse grand chose. A présent, on peut l'éviter, ou le faire arriver. Au choix. Trop sont mal nourris, mal élevés, au chômage, abandonnés, maltraités, enfumés. Pourquoi subventionner criminels et inconscients, avec nos sous ? Pas d'accord. Qu'on aide les mômes, d'accord, pas les parents indignes, en veillant que notre fric n'aille pas au tiercé, à la bagnole, à la cigarette ou au pastis. Des tas de nanas ont éjecté leur mec une fois inséminées, se foutent de leurs gniards et sont logées, nourries. Souvent avec vacances, à nos frais. C'est du lepènisme, ou du bon sens ?

tabac, alcool

Les filles non seulement fument plus et plus tôt que les garçons, mais sont plus aptes qu'eux à développer d'incurables et douloureux cancers du fumeur. Pourquoi fumer ? C'est, ai-je entendu à la télé, pour ne pas grossir ! Comme quoi, la chasse au poids n'aboutit pas seulement à l'obésité ou à l'anorexie. Mais le pire, continuait cette émission de la 6, c'est qu'elles font des mômes malades avant même leur naissance. La Sécu est en difficulté. Elle refuse à juste titre de payer pour une victime d'accident de la route, c'est à l'assurance du coupable de le faire. Elle a raison. Je parie que le budget de la Sécu se trouverait vite soulagé, si la même règle valait pour fumeurs, drogués, alcoolos ou sportifs. J'en suis sûr, le chiffre d'affaires des assureurs diminuerait assez vite, lui aussi. Et même celui des tabacs, alcools, armuriers, etc... Quant aux parents fumeurs ou soiffards, il y a des lois réprimant les mauvais traitements à enfants, donc toute personne, mâle ou non, y compris la mère, qui intoxique au tabac ou à l'alcool une femme enceinte ou un gosse, devrait être soumise à un traitement médical, assorti de menaces de prison en cas de récidive. (Je fus moi-même en ce cas, à mon remords) Je ne vois pas au nom de quel principe la collectivité devrait assumer les frais de ces conduites à risques. Je veux bien donner mes sous aux "vraies" victimes. Pas aux masos. Les statistiques se dégonfleraient sans doute un peu. Autre aspect. Mon charcutier, indigné par les "épidémies" de listériose, m'explique ses malheurs: "Depuis que ces cons de journalistes-télé ont flanqué la trouille de grossir à mes clientes, ils ont provoqué la ruine de la moitié des charcutiers, car pour leur complaire, on fait, avec des porcs étiques, des charcuteries si insipides qu'elles vous coupent l'appétit. En plus, non seulement elles sont moins goûteuses, mais se conservent très mal: Jadis, au temps où les rillettes nageaient dans le saindoux, elles restaient longtemps saines et savoureuses. A présent, elles "tournent" en quelques heures, même au frigo !

 

Et les nanas n'en sont que plus grosses, car on n'engraisse pas les cochons avec du beurre mais avec du petit-lait (lait écrémé) et des patates. Or, la consommation de glucides augmente.. Voyez aux Etats-Unis, où, en 20 ans, ai-je lu, la consommation de matières grasses a diminué de 25 %, mais le nombre d'obèses augmenté de 30 %. Normal, l'hystérie anti-gras a entraîné, par compensation, une sur-consommation de glaces, pâtisseries, sucres, farineux ou féculents, sans parler des dérèglements hormonaux. Alors qu'il suffisait, dans l'assiette, d'ôter le gras en excès et se régaler du reste.

A-t'on fait réellement des études à long terme sur ce métabolisme des lipides, glucides et protides ? A-t'on conseillé aux journalistes abordant ces sujets de consulter d'abord des diététiciens compétents ?

Ou favorisé les charlatans qui s'engraissent de ces gogos ?

 

croissances indéfinies: remède meurtrier

Le rêve de tout économiste, syndicaliste ou ministre, c'est une croissance forte et constante.

Disons 3 % par an minimum. Autrement dit si le PIB est 100 en 00, 103 en 01, il sera 103 x 1,03 = 106,09 en 02, 110,107 en 03. D'accord ? Donc, comme pour les intérêts composés, tes 100 maravédis de 2000 seront 203,2 en 2024. Autrement dit, cette croissance modeste entraîne un doublement du PIB, donc, aux normes actuelles, de la production, de la consommation, de la pollution, du bétonnage et du tonnage d'ordures, tous les 25 ans environ, soit par siècle, un PIB 16 fois plus grand !

Comme quoi, cet objectif, s'il était obtenu sans modifier nos pratiques actuelles, provoquerait de telles sur-pollutions, sur-pêches, sur-déforestations que même sans effet de serre, notre planète serait foutue.

Or, de savantes recherches ont démontré que la "catastrophe du Permien" qui aboutit à la destruction de 95 % de toutes formes de vie terrestre et marine à la fin de l'ère Primaire, fut provoquée par une élévation moyenne de température de moins de 10°C.

Il existe des solutions: - diminuer la population de 3 % par an, sans changer la production.

Mieux encore: Supprimer les produits inutiles, nocifs, superflus: drogues, tabac, alcool, friandises, fanfreluches, joujoux, bijoux, comme les inutiles: vieillards, malades, handicapés, chômeurs, enfants…

fin de "20 - remèdes d'apocalypse"